This site uses cookies or other similar technologies only for statistical purposes. Learn more

I understand
My cart
user-icon

COLLECTIF - Recueil de pièces calotines

COLLECTIF - Recueil de pièces calotines
COLLECTIF - Recueil de pièces calotines

The satyrical poems of an XVIIIth century carnival society, the "régiment de la Calotte"

COLLECTIF
Recueil de pièces calotines
s. l. n. d. (deuxième moitié du XVIIIè siècle)
In-8° ( 224 x 177 mm), [1] f. – 170 pp. - [7] ff. dont 2 ff. bl., manuscrits à l’encre brune, reliure moderne en parchemin de récupération

Le régiment de la Calotte est une société carnavalesque  fondée par Etienne Aymon, porte-manteau du Roy Louis XIV, et Philippe Emmanuel de Torsac, exempt des gardes du corps. De 1702 à la dissolution du régiment aux alentours de 1820, les « calotins » s’efforcèrent de critiquer les mœurs et la préciosité du langage en vogue en raillant les personnes publiques par des vers satyriques, les « brevets ». Ceux-ci étaient étaient anonymes ; on connaît néanmoins le nom des « poètes turlupins » qui se réunissaient pour les composer. Ainsi, plusieurs des textes du recueil sont attribués à l’abbé François Gacon, qui au début de la régence rédigea plus de cinquante brevets calottins. 

Ce recueil comprend certains des exemples les plus célèbres de l’impertinence calottine, et l’on comprend à leur lecture pourquoi, afin de se protéger de leurs boutades, le beau monde s’empressait de rejoindre leurs rangs ! Mais il contient également des pièces qui n’apparaissent pas dans le recueil de référence, les Mémoires pour servir à l’histoire de la Calotte (1752). On a ainsi, notamment, un brevet adressé à un médecin nommé « inoculateur de petite vérole », ou celui d’une meurtrière graciée. 

Ces pièces calottines, composées entre 1721 et 1727, sont agrémentées de notes qui éclairent certaines des allusions les plus obscures du texte. 

C’est pourquoi, rendant la justice
Audit Paccini, de bon cœur
Lui donnons en titre d’office,
L’emploi de grand clitoriseur.
Et comme tel, par la présente,
Le commettons expressément
Pour soulager l’ardeur brûlante
Des vestales du régiment. (p.4)

Mouillure angulaire sur le premier plat et le bas du dos

Bibliographie : Guillaume Plantavit de la Pause. Mémoires pour servir à l’histoire de la Calotte, vol. 1-4. Paris : Imprimerie Calotine. 1752

Sold
Satisfied or Money Back

Satisfied or Money Back

Bank checkBank transfercredit card

Modes of payment

Member of the Syndicat de la Librairie Ancienne et ModerneMember of the International League of Antiquarian Bookseller
Scroll to top