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[COLLECTIF] [ALBUM AMICORUM] - Album

The quintessence of the romanticism both in the case and in the writings

[COLLECTIF] [ALBUM AMICORUM]
Album
In-8° oblong (206 x 275 mm) de [52] ff.,  manuscrit sur papier vélin fort blanc, bleu ou brun dont 27 ff. bl., maroquin aubergine, dos à nerfs orné d’un décor doré et à froid titré «ALBUM», important décor romantique sur les plats doré et mosaïqué de maroquin citron, rouge et vert, roulette aux extrémités des coupes, roulette intérieure dorée, garde de papier moiré saumon, tranches dorées (reliure de l’époque)
Paris, 1832 - 1842

Important album offert par le poète polonais Juliusz Słowacki durant sa première période d’exil en France (1831-1832) à Cora Pinard, soeur cadette d’Anaïs Pinard, son imprimeur. Leur relation fut vraisemblablement liée, d’admiration amoureuse pour la jeune Cora et de jeux du sentiment pour le poète. Dans une lettre à sa mère, Salomei Bécu, datée du 3 septembre 1832, Słowacki écrit qu’il offrit à Cora un superbe album sur lequel elle lui demanda d’écrire des vers. Słowacki y inscrivit quelques vers en français qui, dit-il, furent admirés de tous.

L’album se compose de 16 écrits, 5 dessins et 2 oeuvres musicales dont les auteurs, hormis Słowacki, peuvent être considérés aujourd’hui comme les «oubliés» du mouvement romantique. Parmi la réunion exceptionnelle de pièces autographes et parfois inédites d’Ancelot, Barateau, Denis, Deschamps, Soumet, Résseguier, Turquety ou encore Waldor, une pourtant se détache, celle du dédicateur de l’album Juliusz Słowacki, intitulée Le Cimetière du Père la Chaise. Ce poème, son premier poème en français (cf. Lettre à sa mère du 3 septembre 1832), pendant du poème Paryż, n’était à ce jour connu que par ce que la littérature surnomme le Fragment en français contenu dans l’album de Salomei Bécu (Biblioteka Narodowa, Rps BN 8310 II, f. 43, 27 lignes, main inconnue). Il s’agit en outre du seul et unique écrit autographe en français du poète qui nous soit parvenu.

La superbe reliure gaufrée n’est pas signée mais on sait que les grands ateliers parisiens de l’époque tels que ceux des Ginain, Simier, Thouvenin, ou encore Vogel réalisaient ce type de production.

  • Emile Barateau, La Sylphide, romance autographe, signée «Emile Barateau.» et datée «15 avril 1832. - Paris.», 1 p., 32 lignes, f. 3 r°

Emile Barateau (1792-1870), auteur de romances. Cette romance, mise en musique par Mme Duchamgbe,  fut inspirée à l’auteur par le ballet de l’Opéra et la danse magique de Mlle Taglioni.

  • Mélanie Waldor, «O mes rêves d’amour, ô mes jeunes années», poème autographe, signé «Mélanie Waldor», 1 p., 6 lignes, f. 4 r°

Mélanie Waldor (1796-1871), née Mélanie Villenave, romancière, poète et dramaturge, maîtresse d’Alexandre Dumas.

  • Justin Maurice, Sonnet, poème autographe et inédit, signé «Justin Maurice» et daté «paris aout 1835», 1 p., 14 lignes, f. 6 r°

Pierre-Justin Maurice (1810 - 1849), poète, disciple de Ballanche.

  • Vicomte de Santarém, «Quand l’amour forma votre corps» [suivi de] incipit : «Como 1° habla Espagnol = dis - che - lui em Portugues», poème de Voltaire et texte autographe inédit, signés «MF Santarem» et datés «Paris 1e décembre 1836», 1 p., 14 - 7 lignes, f. 7 r°

Manuel Francisco de Barros e Sousa, vicomte de Santarém (1791-1855), historien, diplomate et homme d’État portugais.

  • Henri Fonfrède, les 20 derniers vers de La sirène, poème autographe, variantes, signé «Henri fonfrède», 1 p., 21 lignes, f. 8 r°

Henri Jean Étienne Boyer-Fonfrède, dit Fonfrède, (1788-1841), orateur, économiste, publiciste et poète.

  • Anonyme, [Rosier en fleur et papillon], aquarelle, f. 9 r°
  • Juliusz Słowacki, Le Cimetière du Père la Chaise, poème autographe et en partie inédit, en français, signé «Jules Slowacki» et daté «le 19 août 1832. Paris.», 4 pp., 48 lignes, ff. 20-21

Juliusz de Leliwa-Słowacki (1809-1849), un des plus grands poètes polonais.

  • Henri de Latouche, Dante. - Enfer. - Chant Ve. (Inédit), adaptation autographe et inédite, signée  «H. de Latouche», 1 p., 15 lignes, f. 22 v°

Hyacinthe-Joseph Alexandre Thabaud de Latouche, dit Henri de Latouche (1785-1851), journaliste, poète et écrivain.

  • Louis-Benoit Picard, Lettre à un vicomte, autographe, signée «Picard de l’Académie française» et datée «Paris, ce 20 xbre 1824», 1 p., 16 lignes, ff. 23 r°, montée sur un onglet créé par la découpe d’un des feuillets.

Louis-Benoît PICARD (1769-1828), comédien, auteur dramatique, poète et romancier, membre de l’Académie française.

  • Émile Deschamps, 23 vers de Retour à Paris, poème autographe, signé «Emile Deschamps» et daté «mars 1834», 2 p., 25 lignes, f. 24

Émile Deschamps de Saint Amand, dit Émile Deschamps (1791-1871), poète, un des premiers représentants du romantisme et fondateur avec Victor Hugo de la Muse française, organe officiel des Romantiques.

  • Jules de Rességuier, 14 derniers vers de La Femme, poème autographe, signé «Jules de Rességuier», 1 p., 15 lignes,  f. 25 r°

Jules de Rességuier (1788-1862), poète, membre de La Muse Française.

  • Comte Turpin de Crissé, Voleur de Fondy - Voleur de Tortreponti (marais pontins) -  Le Cape Daniel à bord du Denis - 3 dessins à la mine de plomb sur deux feuillets contrecollés, titrés au-dessus au crayon « Cte Turpin de Crissé.», 1p., f. 26 r°

Lancelot-Théodore comte Turpin de Crissé (1782-1859), peintre d’histoire, de scènes de genre, de paysages, d’architectures et écrivain.

  • Alexandre Soumet, incipit : «Je ne reverrai plus cette étoile charmante», poème autographe, signé «Alexandre Soumet», 1 p., 6 lignes, f. 27 r°

Louis-Antoine-Alexandre Soumet (1786-1845), poète et dramaturge, membre de l’Académie française. Il fut un des fondateurs de La Muse Française avec Hugo et Deschamps.

  • Alcide de Beauchesne, Portrait, poème autographe, signé «A. de Beauchesne», 1 p., 24 lignes, f. 28 r°

Alcide Hyacinthe Du Bois de Beauchesne (1800-1873), poète et historien, ami de Victor Hugo.

  • Duc de Luynes, [Scène orientaliste], lavis à l’encre brune, titré en haut au crayon «Duc de Luynes», 1 p., f. 29 r°

Honoré Théodoric d’Albert de Luynes (1802-1867), numismate et archéologue français.

  • Jacques-François Ancelot, incipit : «Amour! Le temps qui passe emportent nos années», poème autographe, signé «Ancelot», 1 p., 13 lignes, f. 30 r°

Jacques-Arsène-François-Polycarpe Ancelot (1794-1854), dramaturge, écrivain, membre de l’Académie française et de la Muse Française.

  • Jacques Auguste Regnier, [Vue d’un cimetière], lavis à l’encre brune, signé en bas à droite «Regnier» et titré au dessus au crayon «Regnier.», 1 p., f. 31 r°

Jacques Auguste Regnier (1787-1860), peintre d’histoire et paysagiste.

  • Jean-jacques Taurel, [Scènes de tempête en mer et sur le rivage], dessin à la plume, signé en bas à droite «T. J. inven. 1794» et titré au dessus «Dessin à la plume, par Taurel», 1 p., f. 32 r°

Jean-Jacques François Taurel (1760-1830), peintre de marine.

  • Edouard Turquety, incipit : «Ne dis plus, mon amour, ne dis plus comme hier», poème autographe et inédit, signé «Ed. Turquety», 1 p., 12 lignes, f. 34 v°

Édouard Turquety, (1807-1867), poète, disciple de Lamartine et ami de Lammenais.

  • Ferdinand Denis, Proverbe espagnol [suivi de] incipit : «ne trouvez vous pas qu’un des caractères de notre époque», réflexion autographe et inédite, 1 p., 3 - 6 lignes, f. 35 r°

Jean-Ferdinand Denis (1798-1890) voyageur, historien, spécialiste de l’histoire du Brésil au XIXème siècle, administrateur de la bibliothèque Sainte-Geneviève.

  • Théodore Lebreton, Aux femmes, poèmes autographe en 2 parties, signés «Theodore LeBreton» et datés «2 8bre 1842», 1 p., 24 - 12 lignes, f. 37 r°

Théodore-Éloi Lebreton (1803-1883), poète, chansonnier, bibliographe, homme politique autodidacte. Il fut remarqué par Marceline Desbordes-Valmore.

  • Henri-Montan Berton, Canon Énigmatique, thème autographe à une voix en clé de Fa, signé «le chev.lier h : Berton Membre de l’Institut» et daté «Paris 15 - Janvier 1837», 2 lignes de portée, 1 p., f. 49 v°

Henri-Montan Berton (1767-1844), violoniste, compositeur, deuxième d’une dynastie qui jeta quelque éclat sur la musique française pendant près d’un siècle. Ce canon fut composé pour son ami Cherubini.

  • [Maiag ou Mériage ou ? (non identifié)] , [Thème à une voix en clef de Sol], une ligne de portée, 1 p., f. 51 r°

Quelques frottements sur le plat supérieur, mors fragiles - Jacek Brzozowski,  Emmanuel Fradois, Maria Kalinowska, Zbigniew Przychodniak, « Odnaleziony autograf francuskiego wiersza Juliusza Słowackiego » (Découverte d’un poème autographe en français de Juliusz Słowacki), Pamiętnik Literacki, Instytut Badań Literackich Polskiej Akademii Nauk, 2014, pp. 127 - 145

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