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MINISTÈRE DE LA MARINE ET DES COLONIES - Manuel du matelot-canonnier

MINISTÈRE DE LA MARINE ET DES COLONIES - Manuel du matelot-canonnier
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MINISTÈRE DE LA MARINE ET DES COLONIES - Manuel du matelot-canonnier

The bible of the gunner in beautiful nominative binding from the time

MINISTÈRE DE LA MARINE ET DES COLONIES
Manuel du matelot-canonnier.
Paris : J. Dumaine, 1871.
In-12°(150 x 95 mm) de 346 pp. - [2] ff. et 10 pl. hors-texte, chagrin noir, dos à quatre faux-nerfs orné, encadrement de filets à froid et dorés sur les plats avec fleurons en écoinçons, supralibris au centre du plat supérieur, ancre au centre du plat inférieur, roulette sur les coupes, roulette intérieur à froid, tranches dorées (reliure de l’époque).

Rare édition de ce manuel d’artillerie plusieurs fois réédités au XIXe siècle. Exemplaire bien complet de ses 10 planches dépliantes in-fine. Le plat supérieur porte le nom du propriétaire « J. Le Fèvre / LIEUTENANT DE VAISSEAU », celui du navire auquel il est attaché, le « LOUIS XIV » et l’indication de l’escouade à laquelle il appartient, en l’occurrence la « 5ME ». La mention « SAINTE-BARBE » au dos évoque quant à elle « SAINTE BARBE », patronne des artilleurs, et les canonniers donnèrent jadis à leur poste à bord le nom de la vierge martyre (morte, dit-on, vers 240), sous l’invocation de laquelle ils sont placés depuis des siècles. Pourquoi la belle et courageuse fille de Dioscore, le riche païen de Nicomédie, est-elle la patronne des artilleurs ? Car refusant toujours après maints supplices d’abjurer sa foi, son père la décapita. Aussitôt, il fut frappé par la foudre et réduit en poussière. Tous les métiers en rapport avec la foudre et le feu se tournent donc vers celle-ci. Avant le XIXe siècle, la « SAINTE-BARBE » est donc aussi la chambre des canonniers, puis ensuite la chambre réservée au maitre canonnier pour serrer les menus armements des bouches à feu. « Cette chambre était formée par un retranchement sur la partie de l’arrière du bâtiment (vaisseau ou frégate) à la hauteur du premier pont. Une cloison fermait la Sainte-Barbe derrière le mât d’artimon, le plus petit des mâts verticaux ; un factionnaire, le sabre à la main, veillait sur la Sainte-Barbe et n’y laissait jamais entrer que les officiers, le maître canonnier et les gens du bord que leur service y appelait. Personne n’entrait dans cette enceinte avec la pipe ou le cigare. Dans la Sainte-Barbe logeaient le chirurgien-major, l’aumônier, le commis aux vivres et quelques élèves de la marine. Il y a, tribord et babord, une chambre occupée par un lieutenant de vaisseau. » 1

Quelques rousseurs, fine et claire mouillure angulaire au premier quart du bloc-texte.

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