BALZAC / MARE - Le Colonel Chabert

BALZAC (Honoré de) / MARE (André, ill.)
Le Colonel Chabert
Paris : René Kieffer, 1930
In-8° (240 x 190 mm), 141 pp. - [41] pl. - [1] f. - [1] f. bl., maroquin noir, décor à la plaque doré et mosaïqué de maroquin vert sapin se poursuivant sur le dos lisse, les plats et l’encadrement des contreplats, charnières cuir, encadrement intérieur d’un triple filet doré, contregardes et gardes en soie perle, gardes de papier marbré, tête dorée, couvertures et dos conservés, étui bordé (reliure signée RENÉ KIEFFER au contreplat supérieur et avec son étiquette estampée sur la première garde blanche).

Exemplaire sur Japon, non numéroté, portant à la justification la mention autographe « Réservé à ma bibliothèque, René Kieffer ». Il est agrémenté d’une suite des illustrations en bistre, à l’instar des 50 exemplaires de tête. Suivent 500 exemplaires sur vélin blanc, pour un tirage total de 550 exemplaires numérotés.  

Il est revêtu d’une reliure à motif continu à la plaque doré mosaïqué de maroquin vert olive représentant des feuilles de palmier. La reliure éditeur décrite par Sanjuan (planche LXXXIII) comporte un motif floral octogonal.

L’ouvrage est illustré de 40 dessins coloriés au pochoir (dont 6 hors-texte) par André Mare (Argentan : 1885-Paris : 1932), artiste fondateur de l’Art déco. En 1912, il propose La maison cubiste, projet d’architecture jugé scandaleux, qui fait de lui un décorateur de renom. Néanmoins, à partir de 1927 et jusqu’à la fin de sa vie, il se consacre exclusivement à la peinture.

Le Colonel Chabert s’insère dans les Scènes de la vie privée de la Comédie humaine. Hyacinthe Chabert, colonel de Napoléon, censé être mort à la bataille d’Eylau en 1807, revient, dix ans plus tard, demander son héritage à son épouse remariée.

Monod 775 ; Sanjuan 110

Dos insolé et dégras de la peau sur la garde tissée