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EDWARD FITZGERALD - « La Guirlande de Pamela »

EDWARD FITZGERALD - La Guirlande de Julie »
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50 watercolors by Lady Fitzgerald, Lord Edward Fitzgerald's wife

EDWARD FITZGERALD (Pamela Brûlart de Sillery, Lady)

« La Guirlande de Julie »

s.l.n.n.n.d. (vers 1810)

In-12° (142 x 176mm), 66 ff., demi-basane maroquinée à grain long, plats de papier crème, tranches dorées (reliure de l’époque)

 

Carnet de 50 aquarelles botaniques de Paméla Edward Fitzgerald. Une note sur la première garde, manuscrite par la personne à qui Lady Fitzgerald l’a offert, relie le projet de l’artiste à La Guirlande de Julie, l’un des plus célèbres manuscrits poétiques du XVIIe siècle. Offert par le duc de Montausier à Julie d’Angennes, qu’il cherchait à séduire depuis près de dix ans, la Guirlande comprend vingt-neuf poèmes, composés par les plus grands habitués du salon de Catherine de Vivonne. Chaque poème est illustré d’une fleur peinte par Nicolas Robert, graveur naturaliste de renom. 

 

Paméla Fitzgerald, dans sa propre « guirlande », s’inspire du délicat manuscrit ; sa couronne impériale ou son narcisse, par exemple, ne diffèrent des illustrations de Nicolas Robert que par le placement d’une feuille. Mais Lady Fitzgerald ne s’arrête pas à la copie de maître : d’autres fleurs (l’anémone, la jonquille) se distinguent du modèle de Robert et suggèrent un dessin d’après nature. On note même quelques ajouts : une pomme de pin, un jeune tournesol poétiquement légendé « La Clytie », et des compositions plus personnelles comme la « Les Soucis et les Pensées » ou « La Tulipe au soleil », où le dessin botanique laisse place à une capture de l’instant. L’oeuvre est inachevé ; des cadres tracés sont laissés vides, et des poèmes, il n’a aucun texte, que quelques encadrements et lettrines enluminées. 

 

On suppose de Pamela Brûlart de Sillery (1773-1831) qu’elle est la fille illégitime de Philippe d’Orléans alors duc de Chartres et de Félicité de Genlis. Élevée en Angleterre puis ramenée auprès de celui qui devint entre-temps duc d’Orléans par sa mère prétextant qu’une jeune Anglaise serait d’un grand secours pour ses enfants dans l’apprentissage de cette langue. La jeune Pamela est élevée avec les enfants de Philippe d’Orléans à qui elle ressemble beaucoup dont Louis-Philippe, futur roi des français. Elle épouse Lord Edward Fitzgerlad en 1792. C’est avec enthousiaste qu’elle soutient les idées révolutionnaires de son époux, qui prône l’indépendance de l’Irlande. En 1798, ils sont inquiétés par les autorités anglaises et se résignent à fuir. Lord Fitzgerald est blessé à l’épaule et meurt de l’infection ; Pamela se réfugie à Hambourg et s’y remarie. Réputée, pour sa beauté, très courtisée, on peut supposer de Lady Fitzgerald qu’elle avait plus d’une guirlande en commun avec « la divine Julie ». 

 

Frottements et manques de cuir en coiffes et en tête et queue de mors, Coins frottés dont un légèrement rogné.

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