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Archives de Raymond de Casteras relatives à Maurice Donnay

Maurice Donnay: between Hydropathes and World War II

DONNAY (Maurice) / GOUGET DE CASTERAS (Raymond)
[Archives de Raymond de Casteras relatives à Maurice Donnay et à leur ouvrage sur les Hydropathes : Avant le Chat noir. Les Hydropathes : 1878-1880. Présentation de Maurice Donnay, Editions Albert Messein, 1945]

Comprenant :

  1. Une photographie ancienne (vers 1910, contrecollée sur un carton, 153 x 212 mm) sur papier albuminé de Maurice Donnay assis à son Bureau,
  2. Un intéressant manuscrit autographe de Maurice Donnay (6 pp. in-8°, corrections), substitué de son journal intime, narrant jour par jour son vécu des prémices de la Seconde Guerre Mondiale du 1er au 3 septembre 1939  : «On a recommencé, mutata mutandis, le coup de la dépêche d’Ems : duplicité, mensonge, fourberie, ils sont toujours les mêmes. Hitler après Bismarck, c’est le ..... éternel» (incomplet de la fin pour la dernière journée),
  3. Correspondances de Maurice Donnay (15 LAS, 1942 - 1944), Eugénie Goule (au service des Donnay, 3 LAS, 1945) et Mme Donnay (5 LAS, 1943 - 1949) à Raymond de Casteras au sujet des Hydropathes, de la présentation de l’ouvrage, de la guerre, du ravitaillement, de l’ambiance parisienne, de l’état de santé de Donnay, de leurs déplacements à la campagne, etc...,
  4. Le manuscrit autographe signé de la présentation des Hydropathes de Donnay avec envoi à Raymond de Casteras (24 pp. in-8°, corrections) et 2 épreuves avant impression (in-12°, 18 et 20 pp., corrections, en feuilles, Imprimerie Bussière 20 juillet et 22 décembre 1944),
  5. Donnay, Ailleurs, revue représentée au Chat noir, Paris, Ollendorf, 1892, EO, plaquette in-12°, [3] ff. - 64 pp., avec envoi au même,
  6. Donnay, Phryné, scènes grecques représentées au Chat noir, Paris, Ollendorf, 1894, 2e éd., plaquette in-12°, [3] ff. - 31 pp., avec envoi au même, ex. truffé de 8 gravures en couleurs d’après l’antique d’Emile Feltesse, 1920,
  7. Donnay, Discours de réception à l’Académie Française, Paris, Charpentier, 1910, EO, in-12°, br., 30 pp., avec envoi au même,
  8. Le fauteuil de Raymond Poincaré. Discours de réception de M. Jacques Bainville à l’Académie Française et réponse de M. Maurice Donnay, Paris, Plon, 1935, EO, in-8°, br., [4] ff. - 136 pp. - [2] ff., un des 50 ex. de presse sur alfa avec envoi au même,
  9. Diverses coupures, photos extraites de journaux et cartons d’invitation relatifs à la mort de Maurice Donnay et aux hommages qui lui furent rendus,
  10. Un manuscrit de la chanson de Mac-Nab, Le bal de l’Hotel de ville, copié de la main de Suzanne Reichenberg de la Comédie française, membre du club des Hydropathes avec notice sur cette dernière de la main de Raymond de Casteras, extraite des impressions de théâtre de Jules Lemaitre,
  11. Une L.A.S. de félicitations de M. et Mme Schmoll adréssée à M. de Casteras au sujet de son ouvrage sur les Hydropathes (1946).

Maurice Donnay (1859-1945), Fils d’un ingénieur au chemin de fer du Nord, entreprit d’abord des études scientifiques, entra à l’École centrale en 1882 et travailla un temps comme ingénieur civil, avant de se tourner vers sa vraie passion : l’écriture. Il débuta avec Alphonse Allais comme chansonnier au célèbre cabaret du Chat noir en composant des chansons parodiques (« Dieu que le son du boa est triste au fond du cor »), avant de poursuivre une carrière d’auteur dramatique et d’écrire en 1892, sur le modèle d’Aristophane, sa première pièce, Lysistrata. Écrivain prolifique, largement apprécié du public, il a laissé de très nombreuses pièces qui sont pour l’essentiel des comédies de Boulevard. On peut citer parmi ces dernières : Les Amants (1895), considéré comme sa pièce maîtresse, ou La Douloureuse (1897) et Le Torrent (1899), qui eurent le privilège d’être représentées à la Comédie-Française. Cécile Sorel, Réjane, Lucien Guitry prêtèrent leur talent aux comédies de Maurice Donnay. Quand ce dernier fut élu à l’Académie française, le 14 février 1907, au fauteuil d’Albert Sorel, on put dire que c’était un peu de l’esprit parisien qui entrait sous la Coupole. Il obtint 17 voix contre 9 à Marcel Prévost et 6 à René Doumic. Il fut reçu le 19 décembre 1907 par Paul Bourget. Faisant allusion à son œuvre celui-ci déclara : « Cette gaieté spasmodique et qui tient de la névropathie, c’est celle d’une jeunesse qui a eu ses vingt ans en une heure troublée de l’histoire et dans un pays déjà très vieux ». Durant la quarantaine d’années où il siégea à l’Académie, Maurice Donnay allait recevoir plusieurs de ses nouveaux confrères : Alfred Capus en 1917, Louis Barthou en 1919, Pierre de Nolhac en 1923, le duc de La Force en 1927, Jacques Bainville enfin, en 1935.

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