BARRÈS / LE MEILLEUR - La mort de Venise
Le livre d'images du petit Michel Kieffer
BARRÈS (Maurice) / LE MEILLEUR (Georges, ill.)
La mort de Venise
Paris : Editions René Kieffer, 1920
In-4° (264 x 214 mm) [1] pl. - 126 pp. – [1] f. bl., broché
Exemplaire sur vélin de cuve, non numéroté, portant à la justification la mention « Imprimé pour Monsieur Michel KIEFFER ». Michel Kieffer était alors âgé de 4 ans ; il ne rejoindra l’atelier de reliure de son père qu’en 1935.
Georges le Meilleur (Rouen : 1869-Amfreville-la-Mi-Voie : 1945) donne 22 eaux-fortes inspirées par les panoramas de Canaletto. Il intervient pour la première fois comme illustrateur d’un ouvrage. Il avait déjà exposé trois fois au Salon des artistes français (peintures) et deux fois au Salon de la société nationale des Beaux-Arts (gravures sur bois). Dans l’entre-deux guerres, il illustrera notamment Verhaeren et Alfred de Musset, mais ne collaborera plus avec Kieffer.
« C’est à Venise que j’ai décidé toute ma vie », écrivait Maurice Barrès dans Le culte du moi (1892) ; inspiré par ses nombreux voyages à la Serenissima, cet essai poétique parut pour la première fois dans le recueil Amori i Dolori Sacrum (1902). Commencée avant le début de la Grande Guerre (les plaques des eaux-fortes portent la date de 1914), l’édition Kieffer ne fut finalisée qu’en 1920.
Petit manque au dos en tête, mouillure angulaire sur la première garde blanche ; Sanjuan 18 ; Monod 1021 ; Carteret IV, 60 : « belle édition recherchée et cotée »
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