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DE GENTILLY [MÉNEGAULT DE GENTILLY] - Stéphanor, ou les avantures d’un jeune portugais

DE GENTILLY [MÉNEGAULT DE GENTILLY] - Stéphanor, ou les avantures d’un jeune portugais
DE GENTILLY [MÉNEGAULT DE GENTILLY] - Stéphanor, ou les avantures d’un jeune portugais
DE GENTILLY [MÉNEGAULT DE GENTILLY] - Stéphanor, ou les avantures d’un jeune portugais
DE GENTILLY [MÉNEGAULT DE GENTILLY] - Stéphanor, ou les avantures d’un jeune portugais
DE GENTILLY [MÉNEGAULT DE GENTILLY] - Stéphanor, ou les avantures d’un jeune portugais

A gothic adventure: specters, inquisition, pirates, ape-men, etc.

DE GENTILLY (A. P. F. M.) [MÉNEGAULT DE GENTILLY, A. P. F.]
Stéphanor, ou les avantures d’un jeune portugais
Paris, Le prieur, an VI (1798)
2 tomes reliés en 1 vol. in-12° gothique (133 x 86 mm), [1] pl. - 130 pp. - [1] pl. - 140 pp. basane brune, dos lisse orné de fleurons, filets et roulettes, encadrement d’une roulette sur les plats, roulette sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées (reliure de l’époque).

Édition originale de ce rarissime roman d’aventures gothique. Une seconde édition parut chez le même éditeur en l’an VIII. Il existerait une traduction allemande sous le titre de Stephanor oder Die Gräuel der Inquisition (Stéphanor ou Les horreurs de l'Inquisition, Leipzig : Wilhelm Rein, 1800).

Stéphanor, gentilhomme portugais, part à la recherche de sa promise Olinda, enlevée par l’inquisition. Ses péripéties le mènent à coucher dans un château réputé hanté, à pénétrer, travesti, dans un couvent, à bord d’un bateau pirate et sur une île peuplée d’ « hommes des bois » gouvernés par l’empereur des singes, né d’une union contre nature...
L’ouvrage est illustré de 2 frontispices gravés par Bovinet d’après Binet représentant les « monstres » hantant le château et le peuple des singes humanoïdes.

Barbier (568) attribue l’ouvrage à Ménegault (ou Ménegaud) de Gentilly (vers 1770-vers 1830), qui aurait signé plusieurs romans du genre : Delphina ou le spectre amoureux ; Alphonse et Lindamire, ou, La vengeance ; Angéline et Valmore, ou, La morte vivante. 

OCLC : apparemment 4 exemplaires, 3 en Allemagne (Augsburg, Coburg, Halle) et un aux États-Unis (Stanford). Oxford (Royaume-Uni) et la BNE (Madrid) possède la seconde édition. 
Parmi les ouvrages de l’auteur du présent type, on ne trouve en France que Alphonse et Lindamire, ou La vengeance et Angéline et Valmore, ou La morte vivante (BnF Tolbiac). 

PROVENANCE :
1. « JEAN BENJAMIN BERNELLE » (1795-1877), ex-libris gravé contrecollé au contreplat supérieur. Chevalier de la LH, fils de Pierre-Antoine Bernelle (1748-1834), lieutenant-colonel d'infanterie.
2. « Le marquis du Boutet », ex-libris gravé armorié contrecollé au contreplat supérieur à la devise « Virtus Omnia Vincit ». Jean-Baptiste-Alexis du Boutet de Maranville (1742-1802), mousquetaire puis capitaine de cavalerie, seigneur de Maranville, d'Irceville, d'Orancourt, de La Tour et de La Motte de Veuxaulle, la famille du Boutet, originaire de Champagne, était en effet fixée en Bourgogne depuis plusieurs générations.

Tête du dos recollée un brin maladroitement, fente en queue de dos, petits manques aux coiffes, mors supérieur fendu en tête sur quelques centimètres, mors inférieur fendu en queue sur un centimètre avec un petit manque à la pointe en tête, deux coins frottés dont un légèrement rogné, papier légèrement bruni plus intensément au début du tome 2.

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