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FIÉVÉE - Evénements du mois de Juillet 1830 ; MARRAST - Document pour l’histoire de France

Collection of 4 rare primary sources concerning the Revolution of July decorated with portraits and with original letters signed by the authors

FIÉVÉE (Joseph) - MARRAST (Armand) - ANONYME
Causes et conséquences des événements du mois de Juillet 1830. [SUIVI DE] Document pour l’histoire de France, ou Conduite des Députés durant le règne du peuple, les 26, 27, 28, 29 et 30 juillet 1830 ; suivi du Programme de l’Hôtel-de-ville. [SUIVI DE] Tableau des pairs et des députés qui ont refusé de prêter serment au Roi Louis-Philippe I.er, et qui ont motivé ce refus, avec les discours qu’ils ont prononcé à ce sujet, ou les lettres qu’ils ont écrites pour donner leur démission, Auquel on a joint la liste des pairs et des députés qui ont prêté serment, mais qui l’ont motivé, et de ceux qui l’ont prêté simplement, précédé des discours prononcés pas des membres des deux chambres aux séances ou la charte a été modifiée et un nouveau roi élu.
Paris, Mesnier, 1830 - Paris, Rouanet, 1831 - id. - Paris, Marchands de nouveautés et Lyon, Chambet fils, 1830.
4 ouvrages en 1 vol. in-8° (208 x 134 mm), [2] ff. - 107 pp - [1]p. bl. - 20 pp. (catalogue Mesnier) et [2] ff. portraits et [2] ff. L. A. S. - [suivi de] 28 - 8 pp. et [1] f. portrait et [2] ff. L.A.S. [suivi de] 64 pp., bradel parchemin de récupération à recouvrement, noms des auteurs et date de 1830 manuscrits au dos, tête jaune, couvertures et dos du premier ouvrage conservé enserrant le recueil (A. F. THIEBAUT REL., reliure postérieure, fin du XIXe siècle).

Ces 4 ouvrages, éditions originales jamais réimprimées, sont fort rares. Le premier ouvrage est truffé, en frontispice d’un portrait de l’auteur sur vélin gravé par Porreau en 1854, d’une lettre autographe signée et datée du 19 octobre 1829 de Fiévée adressée de Paris à l’auteur du Dictionnaire bibliographique (vraisemblablement Quérard) - Il lui indique découvrir, en retard car en province, l’article qui le concerne, envoyé par ce dernier pour révision avant parution dans ledit dictionnaire. Il a mis sa date de naissance, corrigé deux erreurs et mis des chiffres pour indiquer l’ordre des ouvrages. Il ne sait pas s’il est encore temps de faire ces corrections mais il les regretterait « pour l’exactitude de l’ouvrage, plus que pour [lui] qui ne tiens à aucune espèce de célébrité. » Il avait raison et restera dans le Quérard « né vers 1770 » (Quérard - III, 120) - et enfin, d’un second portrait de l’auteur par Hopwood sur papier de chine contrecollé en épreuve avant la lettre. Le deuxième ouvrage est quant à lui truffé d’un portrait de Marrast en pied sur papier vélin non signé et d’une lettre autographe signée (cachet postal du 3 mars 1830) adressée au philosophe Jean-François Thurot au sujet d’une note que ce dernier lui demande de rédiger suite vraisemblablement à un de ses articles concernant l’ouvrage d’un auteur reconnu qui a déplu. Le Programme de l’Hôtel-de-ville qui le suit, possède son propre titre. Il relate les événements depuis le 31 juillet jusqu'au 6 aout 1830. Le dernier rassemble les déclarations devant l'assemblée de l'ensemble des députés ayant refusé de prêter serment à Louis-Philippe.

Joseph Fiévée (1767-1839), journaliste, écrivain, haut fonctionnaire et agent secret français, devient imprimeur sous la Révolution, éditant notamment La Chronique de Paris, important journal de l’époque où il fait ses débuts comme journaliste. Cela lui vaut d’être emprisonné sous la Terreur. Il s’adonne ensuite à la politique et se jette en 1795 dans une opposition périlleuse. De 1800 à 1803, il est chroniqueur à la Gazette de France. Écroué au Temple sur ordre de Fouché et libéré sur intervention de Roederer à la demande de Bonaparte, il devient l’agent secret de ce dernier, l’informant sur la situation politique du pays et sur celle de l’Angleterre. De 1804 à 1807, il est rédacteur en chef au Journal des débats, qui devient Journal de l’Empire. Titré par l’empereur, il est nommé maître des requêtes au Conseil d’État en 1810, puis préfet de la Nièvre de 1813 à 1815. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1812. Rallié à Louis XVIII pendant la Première Restauration, il est révoqué pendant les Cent-Jours. Devenu un des penseurs du parti ultra, collaborateur de La Quotidienne et du Conservateur, il écrit dans le Journal des débats et contribue par l’habileté de sa polémique au succès de cette feuille. Il évolue vers le libéralisme après 1818. Défendant la liberté de la presse, il est condamné à trois mois de prison à la Conciergerie, où Casimir Perier lui rend visite. Il collabore au Temps en 1829 puis au National en 1831.

Armand Marie François Pascal Marrast (1801-1852), journaliste et homme politique français, débute à La Tribune des départements, dont il devient le rédacteur en chef. Dès ses premiers articles, il s’impose à l’attention et une attaque contre le ministère lui vaut six mois de prison. Autour de ce journal s’est organisé la « Conspiration La Fayette », organisation paramilitaire d’étudiants et d’ouvriers, commandée par son ami Morhéry et qui joue un rôle important dans le déclenchement de la révolution de 1830, à laquelle Marrast prend une part active. Sous la Monarchie de Juillet, toujours à La Tribune, il s’oppose à la politique de Louis-Philippe. Le 29 janvier 1836, il est condamné à la déportation, et se réfugie en Angleterre. Il en revient en juin 1837. Il devient directeur du National. Marrast est un des organisateurs du banquet du 22 février 1848 qui déclencha la révolution de 1848. Il soutient la proclamation de la République et est nommé membre du Gouvernement provisoire. Le 6 mars, il devient maire de Paris, et s’oppose aux mesures démocratiques. Député à l’Assemblée Nationale, il s’associe à la politique de répression qui suivi les Journées de Juin 1848. En juillet 1848, il préside l’Assemblée. Il est l’un des principaux rédacteurs de la Constitution de 1848, en est le rapporteur et la promulgue le 12 novembre 1848 sur la place de la Concorde à Paris.

PROVENANCE : Ex-libris contrecollé au contreplat supérieur de Eugène Daurand-Forgues, fils du critique Paul-Emile Daurand-Forgues.

Rousseurs plus ou moins présentes suivant les cahiers, quelques feuillets brunis, mouillure angulaire en partie haute sur la seconde moitié du volume ; Marrast : Quérard - V, 559.

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