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FLEURY / LESAGE / DORNEVAL - Le Miroir magique.

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The 1001 versions of a tale from the 1001 nights

FLEURY (Jacques) / LESAGE (Alain-René) / DORNEVAL [ORNEVAL (Jacques-Philippe, d’)]
Le Miroir magique. Opéra-comique en un acte.
S. l. n. n., 1752
In-16° (170 x 106 mm), 48 pp., plein veau marbré, dos lisse orné, tranches rouges, filet sur les coupes (reliure de l’époque)

Édition originale de cette nouvelle adaptation donnée à l’Opéra-comique en 1752. Les réadaptations successives de cette pièce à succès, donnée pour la première fois en 1720, fournissent un intéressant témoignage de l’évolution des goûts du public du théâtre forain dans la première moitié du XVIIIe siècle.

Cette comédie de Lesage et Dorneval, inspirée par un conte des 1001 nuits (Zyn Alasnam et le roi des génies), fut créée sous le titre La Statue merveilleuse en 1720 à la foire Saint-Laurent, où elle fut interprétée par « la troupe de danseurs de corde de sieur Francisque » (Oeuvres choisies de Lesage, vol. 14, p. 291).
Pittenec (Le Sage le fils), en réduisit les 3 actes à un seul ; cette nouvelle version de la pièce fut donnée en 1734 sous le titre Le miroir sans fard ou Le miroir véridique.
Jacques Fleury, enfin, y apporta de nouvelles modifications pour une représentation à l’opéra-comique. Dans cette ultime version, la pièce apparaît « débarrass[ée] d’une intrigue qui eût paru peut-être aujourd’hui ennuyeuse ou du moins ridicule ».
Fleury, en effet, en a considérablement élagué l’intrigue : dans la version originale de la pièce, un génie demande au roi de Cachemire de lui offrir, en échange d’un fabuleux trésor, une femme dont l’haleine « chaste » ne trouble pas la glace d’un miroir magique. Le roi finit par découvrir une femme triomphant de l’épreuve du miroir, mais il en tombe amoureux et ne la cède au génie qu’à regret. Ce-dernier révèle alors que le trésor qu’il lui avait promis n’était autre que cette épouse vertueuse. Dans la version simplifiée de Fleury, en revanche, il n’y a pas de retournement final : le génie fait don au roi du miroir magique pour l’aider dans sa quête d’une épouse.
Ces coupes ayant entraîné un remaniement des scènes, les principales modifications apportées par Fleury sont indiquées en marge pas une astérisque.

L'ouvrage fut imprimé à nouveau en 1753 et 1755 (dans le recueil publié par Duchesne).
La première  version de la pièce fut par ailleurs adaptée à l’opéra par Ernest Reyer sous la titre La Statue (1861).

Bibliographie :
Bahier-Porte, Christelle. « Le conte à la scène ». In Féeries, 4. 2007, 11‑34 ; Martin, Isabelle. « Usage et esthétique du miroir dans une pièce orientale: «La Statue merveilleuse» de Lesage ». In L’Esprit Créateur, Vol. 39, No. 3, Automne 1999. pp. 47-55

Frottements, mors supérieur fendu en pied.

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