MÉRIMÉE / MARTIN - Carmen

MÉRIMÉE (Prosper) / MARTIN (Charles, ill.)
Carmen
Paris : Editions de la Roseraie, 1926
In-4° (255 x 192 mm), [1] f. - [1] f. bl. - [1] f. - XII pp. - [2] ff. - 142 pp. - [12] pl. - [3] ff. - [35] pl. [1] f. bl., maroquin rouge, dos lisse orné, décor doré et argenté à la plaque sur les plats, encadrement intérieur d’un filet argenté et de 2 fleurons dorés en écoinçons, contregardes et gardes de papier marbré, tête dorée, couvertures et dos conservés, étui bordé (reliure signée RENÉ KIEFFER au contreplat supérieur et avec son étiquette estampée sur la première garde blanche)

Un des 150 exemplaires sur vélin de Rives teinté (n° 122), tirage courant, auquel on a ajouté  une suite de toutes les eaux-fortes en noir (non-annoncée à la justification), après un unique  exemplaire sur Japon Ancien et 25 exemplaires sur Japon Impérial, pour un tirage total de 176 exemplaires.

Il est habillé d’un décor à la plaque doré et argenté de feuillage.

Cette édition arbore 6 eaux-fortes hors-textes en noir et 34 in-texte dont 28 en couleur. Les 6 hors-texte, sombres, contrastent avec les illustrations in-textes, colorées et légères.

Charles Martin, dessinateur réputé pour ses eaux-fortes, illustrateur de revues d’élégance françaises comme la Gazette du bon ton, est aussi connu pour les livres qu’il illustre, aux éditions de la Roseraie notamment. Son style est épuré avec un trait efficace inspiré du cubisme.

Le célèbre opéra de Bizet, dont l’air « L’ amour est enfant de bohème » est connu de tous, est tiré d’une nouvelle de Prosper Mérimée publie en 1847. Carmen traite de l’amour à la fois libérateur et destructeur entre deux personnages, Don José, un bandit, fou amoureux de Carmen, une bohémienne.

Monod 8050

Léger soulèvement de la dorure à un endroit du plat supérieur, fers argentés au dos légèrement oxydés et mors légèrements épidermés