MIRABEAU / LACRETELLE - Travail sur l'éducation publique / De l'établissement des connoissances humaines...

MIRABEAU (Honoré-Gabriel Riqueti, Comte de) / LACRETELLE (Pierre Louis de)
Travail sur l'éducation publique, trouvé dans les papiers de Mirabeau l'aîné [SUIVI DE] De l'établissement des connoissances humaines, et de l'instruction publique, dans la Constitution française.
Paris, Imprimerie Nationale, 1791 - Id., Desenne, 1791.
In-8° (194 x 129 mm), 206 pp. + [2] ff. - xxxii pp. - 314 pp., reliure plein papier vergé ocre, dos lisse avec pièce de titre double sur peau et étiquette de côte de bibliothèque en pied, tranches naturelles (reliure de l'époque).

Recueil factice de deux ouvrages post-révolutionnaires peu courants sur l'éducation.

Le premier est un rapport en quatre discours, rédigé par Pierre Jean Georges Cabanis (1757-1808), médecin, philosophe, psychologue, d'après les écrits de Mirabeau dont il l'était l'ami et le médecin. Ce n'est qu'après la mort de Cabanis que le manuscrit fut trouvé. Les 4 discours s'intitulent : Sur l'instruction publique ou de l'organisation du corps enseignant, Sur les fêtes publiques civiles et militaires (avec la première proposition du 14 juillet comme fête nationale, ce qui ne se réalisera qu'en 1880), Sur l'établissement d'un Lycée National et enfin, Sur l'éducation de l'héritier présomptif de la Couronne.

Le second est un projet d'organisation du système éducatif après le déclenchement de la Révolution. L'Assemblée Constituante avait souligné l'importance de l'éducation pour tous les citoyens et le présent volume comprend un Plan élaboré pour l'établissement des connaissances humaines et de l'instruction publique à inclure dans la constitution.

Lacretelle, avocat, ami de Condorcet, Malesherbes et Buffon, fut membre des assemblées constituante et législative et l'un des fondateurs du Club des Feuillants. Il s'opposa à Napoléon et soutint l'opposition libérale sous la Restauration. Il est l'auteur d'un grand nombre d'ouvrages sur la réforme du droit et les affaires publiques.

Petits défauts à la reliure, certains cahiers plus ou moins roussis sans excès.