MONTHOIS - La Noble et Furieuse Chasse du loup
"Ne cognois personne vivante qui ait faict plus mourir de loups que moi"
MONTHOIS (Robert)
La Noble et Furieuse Chasse du loup
Paris : Léon Techener fils, 1865
In-12° (200 x 128 mm), [1] f. - [1] pl. - [1] f. - VI pp. - III pp. - 33 pp. - [1] f., maroquin vert sombre, dos à 5 faux-nerfs orné, encadrement d’un triple filet sur les plats, filet sur les coupes, dentelle intérieure (reliure de l’époque).
Réédition d’un rare ouvrage de vénerie paru pour la première fois à Ath (chez Jean Maes) en 1642. Tirage « à petit nombre » (une centaine d'exemplaires ?) sur papier de Hollande, avec un frontispice gravé à l’eau-forte d’après la planche de l’édition originale. Il existe également quelques exemplaires sur peau de vélin (au moins 2).
On ne connaît que 2 exemplaires de l’édition originale de la Chasse du Loup ; tous deux ont servi de base à une réédition dans la seconde moitié du XIXe siècle. La première, réalisée d’après l’exemplaire de Louis Bouchard, paraît en 1863. La reproduction de la planche y est gravée sur bois, et le texte est précédé d’une notice de Bouchard. La présente édition paraît deux ans plus tard ; elle est réalisée d’après l’exemplaire du Baron Jérôme Pichon (provenance Marquis de Paulmy), incomplet de la dédicace et de l’avis au lecteur (ces pièces sont donc empruntées à l’exemplaire Bouchard). Augmentée d’une préface par le Baron Pichon, elle présente des ornements différents de la première réédition.
Robert de Monthois y enseigne 4 méthodes pour prendre le loup : à l’aide de chiens de chasse, en le faisant avancer vers des arquebusiers embusqués, en l’attirant au moyen d’une carcasse, ou grâce à des pièges.
« J’ay pratiqué cette sorte de chasse [au lévrier] avec bon succès en Arthois, signament après la paix de Vervin : et assisté a en prendre plus de soixante par an, et quelquefois quatre ou cinq par jour, et les avions presques extirpez en l’an 1630 » (p. 13)
Rousseurs aux tout premiers et tout derniers feuillets. Petit manque à la coiffe supérieure, coins légèrement frottés. Thiébaud 667
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