YAMATA - Japon Dernière Heure
The travelogue of a Franco-Japanese woman
YAMATA (Kikou)
Japon Dernière Heure
Paris : Librairie Stock, 1930
In-12° (186 x 125 mm), 201 pp. - [3] ff., cartonnage à la Bradel, pleine toile beige, dos lisse, tête dorée, couvertures et dos conservés (reliure de l’époque)
RÉCITS DE VOYAGE D’UNE « JAPOLYONNAISE »
Édition originale de ce récit d’un séjour au Japon, entre voyage par le transsibérien (avec escale en Russie communiste), dancings de Tokyo, fêtes saisonnières, base-ball, théâtre de nô, cérémonies religieuses étatiques et studios de cinéma.
Exemplaire du S. P. sur papier alfa, comme les 475 exemplaires du tirage courant après 8 exemplaires sur Japon ancien à la forme, 30 sur Japon impérial, 60 sur pur fil du marais (tirage total de 573 exemplaires).
Envoi autographe signé à Madeleine Trémois : « Pour Mad. Trémois / la toute charmante / en affectueuse offrande / Kikou Yamata [signature en idéogrammes] »
Madeleine Trémois fonda, avec son époux Pierre, la maison d’édition parisienne M. P. Trémois, qui publia en 1929 le roman historique de Kikou Yamata Shizouka illustré par Foujita.
Née à Lyon d’un père japonais et d’une mère française, Kikou Yamata quitte cette ville pour Tokyo à l’âge de 12 ans. Éduquée en français par les soeurs du « Sacré Coeur », elle rejoint Paris en 1923, et y fréquente le Salon d’Edmée de la Rochefoucauld : là, se rappelle la duchesse, la « japolyonnaise », vêtue tantôt d’un kimono, tantôt d’un sobre tailleur beige, intrigue les habitués, qui pour la plupart ne connaissent guère du Japon que ce qu’en rapporte Pierre Loti.
Encouragée par Paul Valéry, André Gide puis Jacques Chardonne, Kikou Yamata se consacre à l’écriture : ses recueils de contes japonais, traductions de poèmes, récits de voyage, ses romans, surtout, lui attirent la notoriété. Elle donne également plusieurs conférences sur la culture japonaise et en particulier sur l’ikebana, dont elle est l’une des pionnières en France.
Toile légèrement piquée.
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