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DUCLOS - Les Confessions du comte de ***.

L’exemplaire de la bibliothèque du château de Bellevue, résidence de madame de Pompadour

[DUCLOS (Charles Pinot)]
Les Confessions du comte de ***. Écrites par lui-même à un ami.
Amsterdam (Paris), s. n., 1741.
Deux parties en un volume in-12° (161 x 98 mm), [6]-175-[4]-136 pp., veau moucheté de l’époque, dos lisse orné, super ex-libris sur le premier plat, filet sur les coupes, tranches marbrées bleues (reliure de l’époque).

Édition originale peu courante de ce célèbre roman sous forme de récit autobiographique, narrant l’histoire d’un libertin repenti. Le succès de l’ouvrage fut immédiat, 3 rééditions parurent en 1742 et il « fit partie jusqu’en 1760 des neuf romans les plus lus de France » (Mornet, Les Enseignements des bibliothèques privées (1750-1780), 1910). Les Confessions sont une galerie de portraits tous supérieurement tracés formant une merveilleuse observation de la société de l’époque de Louis XV que madame de Pompadour ne put lire qu’avec un grand intérêt.

Charles Pinot Duclos (1704-1772), originaire de Dinan, étudia à Paris. Habitué du café Procope et du café Gardot, lié au comte de Caylus, il fit ses premiers pas d’écrivain libertin en imitant Crébillon fils. Protégé de Madame de Pompadour et de Madame de Tencin, il fut nommé à l’Académie française en 1747 et il en devint secrétaire perpétuel l’année de son anoblissement, en 1755. Il fut historiographe de France en remplacement de Voltaire en 1750. On le disait le plus bel esprit de Paris.

On notera la présence de deux curieuses notes manuscrites contemporaines pp. 6 et 21 dont il conviendrait de tenter d’établir la « maternité ».

PROVENANCE :

  1. Château de Bellevue, avec super ex-libris « BELLVUE » (sic, vraisemblablement par manque de place du doreur) sur le plat supérieur. Résidence construite en 1750 par Louis XV pour Madame de Pompadour puis Mesdames Adélaïde, Sophie et Victoire, filles du roi, y résideront entre 1774 et 1793.
  2. « BIBLIOTHÈQUE DE VERSAILLES », avec tampon humide rouge à l’aigle couronné (1er Empire),
  3. « MAIRIE DE VERSAILLES, BIBLIOTHÈQUE. LIVRE VENDU 1855. », tampon humide noir.

Antoine Alexandre Barbier dit que « la bibliothèque de l’école centrale de Versailles, formée uniquement avec des livres confisqués sur le roi Louis XVI, les princes et des familles nobles, fut donnée en 1807 à la ville par le gouvernement d’alors. » (Bulletin du bibliophile, 1857, p. 492)

Provenance fort rare.

Coiffes arasées, mors partiellement fendus, coins et coupes frottés, nombreuses croix au crayon à papier en marge du texte (effaçables) ; Quérard, Sup. - III, 1038 ; Cioranescu - 2593 ; Gay I, 660 ne cite que l’édition de 1742.

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