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ROUSSEAU - Oeuvres

« La meilleure édition que nous ayons de ce poète »

ROUSSEAU (Jean-Baptiste)
Oeuvres. Nouvelle édition ; avec un commentaire littéraire, précédé d’un nouvel essai sur la vie et les écrits de l’auteur.
Paris, Lefèvre (impr. de Crapelet), 1820
5 vol. in-8° (247 x 169 mm), [3 ff.] - Lx - 413pp. + [3 ff.] - 430pp. + [3 ff.] - 519pp. + [3 ff.] - 474pp. + [3 ff.]- 578pp. demi maroquin aubergine à coins, dos à 4 faux-nerfs richement orné avec date en queue, non rogné en tête, témoins en gouttière et en queue (PURGOLD,  en lettres dorées en queue de dos, reliure de l’époque)

Exemplaire imprimé sur grand papier vélin, avec le portrait de l’auteur en frontispice gravé par Delvaux d’après Aved en épreuve avant la lettre et auquel on a ajouté la belle suite de Lafitte par Anselin pour l’édition Rémont de 1795 en épreuve sur vergé avant la lettre (portrait gravé par Anselin d’après Aved, et 8 figures par Lafitte gravées par Croutelle, Delvaux, Dupréel et Langlois jeune, sous la direction d’Anselin.) Cohen indique que toutes les figures de cette suite, sauf une, sont connues en avant-lettre et eaux-fortes. Elles sont bien toutes ici avant la lettre.

Tome I : poésies lyriques, Odes ; Tome II : Épîtres, Allégories, Épigrammes, Poésies diverses ; Tome III : Le Flatteur, Le Capricieux, Les Aïeux chimériques, L’Hypocondre, La Dupe de soi même ; Tome IV : Mariamne, Le Café, La Ceinture magique, Jason ou la toison d’or, Vénus et Adonis, Poésies en musique, La Mandragore, Lettres de J.B. Rousseau à l’Abbé d’Olivet ; Tome V : Correspondance (1711-1741). Le présent ouvrage contient bien les épigrammes libres et les poésies incriminées au tome II qui ne sont pas dans tous les exemplaires.

Jean-Baptiste Rousseau (1669 - 1741), poète et dramaturge français, était considéré par ses contemporains comme « le prince de nos poètes lyriques ». Il fut cependant au XIXe siècle presque universellement méprisé.

Quelques frottements, dos légèrement insolé, feuillets de garde brunis, papier uniformément jauni, quelques rousseurs en tout début et toute fin de vol. ; Brunet - IV, 1421 ; Quérard - VIII, 190 ; Cohen-De Ricci - II, 902 pour la suite de Lafitte

En 1707, alors que Rousseau est candidat à l'Académie française contre Houdar et de la Motte on fait courir sous son nom des couplets calomnieux contre plusieurs hommes de lettres. Il s'en défend, mais l'affaire s'envenime, et le Parlement de Paris le juge coupable et le condamne au bannissement à perpétuité « comme atteint et convaincu d’avoir composé et distribué les vers impurs, satiriques et diffamatoires » (1712). La question de savoir si Rousseau était le véritable auteur des couplets n'a jamais été éclaircie. Lui-même affirmait qu'ils avaient été composés par Saurin, avec le concours de la Motte et d’un joaillier nommé Malafaire.

Obligé de s'enfuir, il erre misérablement en Suisse, à Vienne, à Bruxelles, en Angleterre (1721). Pendant son exil, il est protégé par le comte du Luc, ambassadeur de France en Suisse, auquel est dédiée son Ode à la Fortune. Après avoir sollicité l'autorisation de revenir en France, il se rend à Paris en 1737 où il résida quelques mois incognito sous le nom de Richier. Les démarches faites en sa faveur ne furent pas couronnées de succès et il dut reprendre la route de Bruxelles en février 1739, le poète mourut deux ans plus tard.

Pour ses contemporains, Rousseau était considéré comme « le prince de nos poètes lyriques ». A sa mort, Lefranc de Pompignan lui consacra une ode magnifique, au XIXe siècle cependant, l’œuvre de Rousseau était grandement méprisée. Charles-Augustin Sainte-Beuve dans la Revue de Paris le 7 juin 1829 l’avait décrit ainsi : « Sa versification est d'une extrême correction, et ses vers sont harmonieux, et parfois même musicaux. Mais ses poésies lyriques sont entièrement dépourvues de sentiment, et souvent même de pensée. Ce sont de belles mécaniques glacées, qui tentent de dissimuler leur vacuité sous l'abus de la mythologie et la pompe d'une rhétorique aussi convenue que creuse. Les odes sentent l'effort, les psaumes manquent de sincérité, les épîtres de naturel, ce sont finalement les cantates qui soutiennent le mieux la lecture aujourd'hui, avec les épigrammes, genre pour lequel Rousseau avait un réel talent, servi par une méchanceté qui fit le malheur de la seconde moitié de son existence ».

Alors que la réputation morale de Jean-Baptiste Rousseau fut entachée, l’éditeur se fait le défenseur du poète dans cette nouvelle édition. Son objectif et de maintenir la prospérité du poète sur le temps long, en corrigeant ces textes des fautes des précédentes éditions et en les complétant des variantes qu’il a recueillies. J.A Amar a également ajouté La Marianne de Tristan par rapport aux précédentes éditions prétendues complètes. Les recherches entreprises par l’éditeur donnent à cette nouvelle édition en cinq volumes une importance particulière.

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