GAUTHIER - Traité pratique du magnétisme et du somnambulisme, ou résumé pratique de tous les principes et procédés du magnétisme
Dernier ouvrage, très foisonnant, d’un magnétiseur érudit
GAUTHIER (Aubin)
Traité pratique du magnétisme et du somnambulisme, ou résumé pratique de tous les principes et procédés du magnétisme
Paris : Germer Baillière, 1845
In-8° (132 x 221 mm), i-vi - 752 pp., demi-basane, plats de papier gaufré à décor végétal, dos lisse orné (reliure de l’époque).
Édition originale d’un traité extrêmement complet, signé par un auteur d’une grande érudition qui a beaucoup fait pour le magnétisme.
Cet ouvrage, le dernier publié par Aubin Gauthier, devait être, comme il l’annonce dans sa préface, son premier. Il est le fruit de nombreuses années de recherches et prétend à recueillir toutes les connaissances sur le magnétisme : la tâche était titanesque. Ce traité, de fait, est extrêmement complet. Divisé en 250 chapitres, il aborde tous les sujets susceptibles d’intriguer les amateurs de magnétisme, depuis la magnétisation par les plantes (phytomagnétisation) jusqu’aux salaires relatifs des médecins et des magnétiseurs. On notera également que l’auteur, contrairement à nombre de ses contemporains, établit une distinction claire entre magnétisme et somnambulisme et leur consacre des parties séparées.
Si Aubin Gauthier était parfois très virulent dans ses propos (on retient, notamment, son pamphlet Boucherie chirurgicale réprimée, ou encore sa critique des congrès magnétiques intitulée À propos des congrès de Reims et Paris en 1845, par une mouche parisienne dégoûtée de congrès, de pain d’épice et de médecine), il n’en demeure pas moins l’un des plus grands experts du magnétisme et cite abondamment les textes anciens ainsi que ses contemporains.
Provenance :
« Dr. Marie-Louise Faure et Pr. Henri Faure » : avec son ex-libris, vignette contrecollée au contreplat supérieur
Quelques frottements sur les coupes, fines mouillures marginales en pied au titre et a quelques feuillets suivants, petit manque au dos, rousseurs plus ou moins présentes.
Caillet 4388 ; Dorbon 1837
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