Atlas des corps administratifs et judiciaires ; indiquant les Préfectures, sous-Préfectures, Tribunaux d’appel et de première instance
Rarissime atlas, témoignage de la réorganisation territoriale et judiciaire de la France sous Bonaparte
Atlas des corps administratifs et judiciaires ; indiquant les Préfectures, sous-Préfevtures, Tribunaux d’appel et de première instance, établis par les lois des 28 Pluviose, et 17 Ventose, an 8
Paris : Desnos, s. d. (1800)
In-18° (118 x 74 mm), [2] ff. et 47 ff. de pl. pliées en deux et montées sur onglets – [3] ff. – [1] carte (235 x 255 mm), maroquin rouge, dos lisse orné, triple filet sur les plats, roulette sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées (reliure éditeur de l’époque)
Ce rarissime petit atlas, orné d’un frontispice à usage d’ex-libris composé uniquement d’un encadrement gravé, renferme 47 cartes imprimées sur papier bleuté et mises en couleur. Il permet de visualiser la réorganisation territoriale et judiciaire de la France sous Bonaparte à la suite de la promulgation des lois du 28 pluviôse et du 27 ventôse de l’an VIII.
En effet, la loi du 28 pluviôse arrête une nouvelle division territoriale à quatre niveaux (département, arrondissement, canton, municipalité) et détermine son administration. La loi du 27 ventôse, quant à elle, réforme le système judiciaire en instaurant une hiérarchie pyramidale (tribunaux d’appel, tribunaux criminels, tribunaux de première instance, juges de paix) parallèle à la hiérarchie territoriale. Le but de l’opération est d’enrayer le désordre engendré par la Révolution. L ’ouvrage a une visée pédagogique : le nom des anciens gouvernements est ainsi indiqué dans un encart sur chaque carte, permettant à l’utilisateur de se familiariser avec les nouvelles divisions de la France. Les lieux où sont placés les établissements publics, en outre, sont indiqués par des points des rouges. Il comporte également une carte des neuf départements de la Belgique et des quatre départements de la rive gauche du Rhin annexés à la République française en 1795.
Provenance : « Appartient à Gaston Thion, donné par son grand-père en 1874 », mention manuscrite sur le frontispice à usage d’ex-libris, non-identifié.
Nous n’avons pu localiser aucun exemplaire de l’ouvrage dans les bibliothèques françaises, le seul dont nous ayons pu retrouver la trace dans les collections publiques mondiales se trouve en Suisse (Lausanne).
Deux coins légèrement rognés, petits manques en pointe du mors supérieur et à deux autres endroits sur le mors inférieur.
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