BALZAC / JULHÈS - Le Curé d’Azay-le-rideau
Kieffer et ses imitateurs
BALZAC (Honoré de) / JULHÈS (Maurice William, ill.)
Le Curé d’Azay-le-rideau
Paris : Éditions Chantelune, 1946
In-4° (285 x 225 mm), [3] ff. bl. - [1] pl. - 39 pp. - [2] ff. - [1] f. bl. - [30] pl. - [1] f. bl., basane maroquinée brune, dos lisse, décor doré à la plaque sur les plats, contregardes et gardes de papier marbré, tête dorée, couvertures et dos conservés (Reliure de RENÉ KIEFFER, estampée sur la première garde blanche)
Un des 848 exemplaires sur vélin supérieur (n° 146), tirage courant, après un exemplaire unique contenant les illustrations originales et le texte calligraphié, 58 sur Arches (avec dessin original, 2 aquarelles inédites et suite) et 112 sur Rives (avec les aquarelles inédites et la suite en noir) pour un tirage total de 999 exemplaires numérotés. Le présent est enrichi de la suite en noir et des 2 reproductions d’aquarelles inédites d’ordinaire réservées au tirage sur Rives.
L’ouvrage est habillé d’une reliure éditeur à décor à la plaque représentant un nu de trois-quarts.
Publié sous la direction de l’illustrateur pour le compte des éditions Chantelune, cet ouvrage semble s’inspirer librement des éditions dites « enluminées » des Contes drôlatiques de Balzac données par Kieffer depuis 1914 : texte calligraphié, vignettes légères...
Maurice William Julhès (1896-1965), dessinateur humoristique, collabore à de nombreuses revues comme Le Chat noir, Le Canard enchaîné ou encore Le Merle blanc. À la fin des années 40, il écrit et dessine 2 albums intitulés Le Rire dans la détresse (1946) et Coïncidences, pour lequel le préfacier indique que ses dessins sont « une instructive promenade qui vous conduira, à travers l’imbécillité officielle, l’obscurité des cités, la pénurie des nourritures, vers l’esclavage, la famine, la ruine et la mort, et peut-être à la fin du monde, ce qui peut encore nous arriver de mieux. »
Monod 802
Une marque en arc de cercle au plat inférieur.
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