BAUDELAIRE / GUYS - Le peintre de la vie moderne
« La modernité, c’est le fugitif, le transitoire, le contingent »
BAUDELAIRE (Charles) / GUYS (Constantin, ill.)
Le peintre de la vie moderne
Paris : Editions René Kieffer, 1923
In-4° (309 x 240 mm), [2] ff. bl. - [3] pl. - 84 pp. - [45] pl. - [2] ff. - [2] ff. bl., maroquin rose, dos à 4 faux-nerfs plats, décor à la plaque doré mosaïqué de maroquins vert, turquoise, noir et gris sur les plats, encadrement intérieur d’un triple filet doré, contregardes et gardes de papier marbré doré et argenté, couvertures et dos conservés, tête dorée, étui bordé (reliure signée RENÉ KIEFFER au contreplat supérieur avec son étiquette estampée dorée sur la première garde blanche).
Un des 50 exemplaires de tête sur Japon (n° 48) enrichi d’une suite en noir. Suivent 500 exemplaires sur vélin, pour un tirage total de 550 exemplaires numérotés. Le présent exemplaire comporte en outre une suite supplémentaire, en couleurs sur vélin filigrané au nom de l’éditeur.
L’ouvrage est habillé de sa reliure éditeur « luxe » en maroquin rose doré mosaïqué ornée de rinceaux d’arabesque, rosaces et filets pointillés.
Augmentée d’un avant-propos de René Kieffer et d’une préface sur le modernisme par Henri Clouzot, cette édition est illustrée de 15 reproductions en phototypie des aquarelles de Constantin Guys, auquel Baudelaire consacre ce recueil d’essais. Le poète y théorise un nouveau modèle esthétique, celui de la modernité.
René Kieffer fera paraître 2 autres essais de Baudelaire : De l’essence du rire (1925) et Oeuvre d’Eugène Delacroix (1928). Pour ces 3 ouvrages, Kieffer propose une unique reliure éditeur, contribuant à un effet de « collection ».
Sanjuan 41 (planche LXVIII)
Dos insolé présentant une tache, petites épidermures à 2 endroits sur le mors supérieur
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