COCTEAU - La Machine à écrire. Pièce en trois actes
Incendié par la presse collaborationniste
COCTEAU (Jean)
La Machine à écrire. Pièce en trois actes
Paris : Gallimard, 1941
In-12° (189 x 124 mm), 212 pp. - [1] f., broché
Édition originale dans sa seconde version dite « perpignanaise ». Exemplaire du service presse (S. P.) avec envoi autographe signé de l'auteur : « À Madame J. Bour / souvenir de / Jean Cocteau / [étoile]», épouse de Jacques Bour, dramaturge, poète, traducteur et directeur des ventes chez Grasset de 1936 à 1955.
Cocteau rédige en 1939, à la demande d'Albert Willemetz, une première version de cette pièce inspirée par l'affaire du corbeau de Tulle. Il en retravaille le dénouement en 1940, alors qu'il est réfugié à Perpignan.
Perçue comme une critique de l'Occupation, la pièce fait les frais de la censure allemande ; après suppression d'une scène, La Machine à écrire est enfin créée le 29 avril 1941 au théâtre Hébertot, et suscite aussitôt l'ire de la presse collaborationniste.
En 1956, la pièce est à nouveau donnée, cette fois dans sa première version.
Dos légèrement insolé, quelques salissures à la couverture, fente en queue de mors supérieur recollée.
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