COLARDEAU - Oeuvres
Exemplaire en grand papier de cette première édition collective illustrée par Monnet
COLARDEAU (Charles-Pierre)
Oeuvres
Paris, Ballard, Le Jay, 1779
In-8° (223 x 153 mm), [1] f. - [1] pl. - [1] f. - lxxii pp. - 184 pp. - vii pp. - 158 pp. numérotées 187-344 - [2] ff. de table (numérotation fautive) - [3] pl. + [2] ff. - 490 pp. numérotées 1-492 (manque les pp. 319-320, soit le feuillet V8 de faux titre « pièces fugitives ») - [2] ff. - [8] pl., veau marbré, dos lisse orné, encadrement d'une roulette sur les plats, filet double sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées (reliure de l'époque)
Exemplaire en grand papier de cette première édition collective des œuvres poétiques du "meilleur versificateur de France". Elle est illustrée d'un portrait de l’auteur en frontispice gravé d'après Voiriot par C.V.D., et de 11 planches hors-texte par Monnet, gravées par Legrand, Mathieu, Baquoy, De Launay, Masquelier, Massard, Née et Ponce.
Le premier tome contient les pièces de théâtre : Astarbé et Caliste, tragédies, Les Perfidies à la Mode, comédie. Le second, les traductions en vers et les autres pièces.
Charles-Pierre Colardeau (1732 : Janville-1776 : Paris), poète et traducteur, dont les meilleurs poèmes, témoignent de la sensibilité préromantique du XVIIIe siècle, a en outre créé le terme « héroïde » pour désigner les lettres en vers imaginaires de personnages célèbres. La relative minceur de son œuvre doit être attribuée selon les uns à une santé fragile, que confirmerait sa mort à 43 ans, et pour les autres à une paresse proverbiale. Selon Bachaumont (Mémoires secrets), Colardeau avait, dans le monde des lettres, la réputation d’écrire fort peu mais d'être le meilleur versificateur de France.
Il existe des exemplaires avec titres gravés, non-présents ici, non-cités par Cohen.
Frottements, coiffe de tête du tome 1 arasée, quelques rousseurs. Manque les pp. 319-320 du vol. 2, soit le feuillet V8 de faux titre « pièces fugitives ». Cohen I, 245.
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