DUHAMEL / BAUDIER - La Vie des martyrs

DUHAMEL (Georges) / BAUDIER (Paul, ill.)
La Vie des martyrs
Paris : René Kieffer, 1924
In-8° (165 x 250 mm), 196 pp. - [60] pl. - [6] ff, maroquin rouge, dos lisse orné à froid, décor à la plaque à froid sur les plats, filet intérieur et fleurons en écoinçons à froid, contregardes et gardes de papier marbré doré et argenté, tête dorée, couvertures et dos conservés, étui bordé (reliure signée RENÉ KIEFFER au contreplat supérieur et avec son étiquette estampée dorée estampée sur la première garde blanche)

Exemplaire sur Vieux Japon, non numéroté, portant à la justification la mention autographe : « Réservé à Michel Kieffer / René Kieffer ». Il est agrémenté de 3 états des eaux-fortes avec remarque (dont l’eau-forte pure), à l’instar des 50 exemplaires du tirage de tête. Suivent 30 exemplaires sur vélin blanc avec 2 état des eaux-fortes « souscrits par M. Edouard Champion, pour la Société des médecins Bibliophiles » et 500 exemplaires sur vélin avec un seul état, pour un tirage total de 550 exemplaires numérotés.

L’ouvrage est truffé d’une lettre autographe signée de Georges Duhamel à René Kieffer : il y indique lui envoyer les épreuves sur Chine, et espère les voir « figurer dans ce beau livre que vous me préparez ». Relativement peu habitué à travailler avec des auteurs vivants, René Kieffer n’arrêtera pas là sa collaboration avec Duhamel, dont il publiera 3 autres oeuvres.

Il est habillé d’un décor à la plaque, représentant une scène de guerre au casque de soldat et à la branche de laurier. Des fleurons au casque, placés en écoinçons, ornent les contreplats.

Cette édition est illustrée de 20 eaux-fortes de Paul Bodier (Paris : 1881-Châtillon : 1962). Il utilisa aussi la technique de la gravure sur bois qui lui est plus familière pour les bandeaux et culs-de-lampe.

La Vie des martyrs, premier livre de Georges Duhamel publié en 1917, est un roman-témoignage de l’auteur sur son expérience de la Première Guerre mondiale. Son deuxième livre, présenté l’année suivante, est récompensé par le prix Goncourt.

Monod 4051 ; Sanjuan 44

Une marque au dos