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FUSTER - Des maladies de la France dans leurs rapports avec les saisons ou histoire médicale et météorologique de la France

FUSTER - Des maladies de la France dans leurs rapports avec les saisons ou histoire médicale et météorologique de la France
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FUSTER - Des maladies de la France dans leurs rapports avec les saisons ou histoire médicale et météorologique de la France

Édition originale de cet ouvrage qui traite de l'action pathologique des climats polaires, tempérés et équatoriaux

FUSTER (Joseph Jean Nicholas)
Des maladies de la France dans leurs rapports avec les saisons ou histoire médicale et météorologique de la France.
Paris, Dufart, 1840
In-8° (214x139 mm), VII pp. - [1] p. - 640 pp., veau rouge, dos lisse orné, décor doré au fer et à froid à la plaque sur les plats, roulette sur les coupes, tranches marbrées multicolore (reliure de l'époque)

Édition originale en pleine reliure romantique (chose fort peu courante pour le présent domaine qu'est la médecine) de cet ouvrage au mérite reconnu dont l'auteur définit ainsi le sujet comme :  « encore neuf : personne ne s'est occupé des maladies de la France ; personne n'a considéré ces maladies dans leurs rapports avec les saisons. Mais il s'agit entre nous de quelque chose de plus que d'une application nouvelle de principes déjà connus ; il s'agit, avant tout, de la recherche de ces principes. Comment agissent les saisons ; déterminer les maladies en correspondance avec leur action ? Voilà d'abord le problème. L'histoire des saisons et des maladies de la France suivra et doit suivre la solution de ces deux questions. » Il est divisé en deux parties : De l'action pathologique des saisons et des états morbides correspondants et Des saisons et des affections correspondantes dans les principaux climats, polaires, tempérés et équatoriaux. Fuster est porté à croire que le secret des épidémies pourrait bien être dans une combinaison de causes cosmiques et d'influences morales et politiques. La perturbation de l'ordre moral et la coïncidence des crises avec celle-ci n'a jamais été d'après lui mis en défaut depuis la peste d'Athènes jusqu'au Choléra de notre temps. Quant à la filiation entre grandes épidémies et ce qu'il appelle les influences cosmiques extraordinaires, il conclut que l'apparition des épidémies est aussi subordonnée à l'agitation désordonnée des éléments tels que : éruptions volcaniques, tremblements de terre, comètes, météores ignés, chaleurs et froids excessifs, pluies et sécheresses insolites, tempêtes, apparitions de sauterelles, disettes, famines, etc.

Joseph Jean Nicholas Fuster (1801-1876), médecin et journaliste, fut reçu docteur en médecine à Montpellier en 1826. Agrégé en 1829, il s'établit à Paris et devient rédacteur de la Gazette médicale et du Bulletin général de thérapeutique. En 1831, il est nommé médecin des dispensaires de la Ville de Paris, puis il occupe, en 1848, la chaire de clinique médicale de la faculté de Montpellier. Il était saint-simonien.

PROVENANCE : Dr Eugène Cazalis (1808-1883), avec son nom et son titre poussés en pied de dos : « CAZALIS D. M. ». Interne en 1830, Cazalis a appartenu, dès la seconde année de son internat, à la Société anatomique comme membre adjoint en 1831, trésorier de 1835 à 1839, membre du comité de 1835 à 1840, titulaire en 1838, membre honoraire en 1847. Il fut nommé au bureau central des hôpitaux en 1847, médecin des hôpitaux en 1851. Il est resté pendant une dizaine d'années, comme médecin-chef de la Salpêtrière, dans le service de médecine générale dénommé depuis 1837 Hospice de la Vieillesse-Femmes, où il avait été précédé par Cruveilher, et où M. Charcot, son élève, lui succéda en 1861. C'est suite aux observations cliniques faites dans ce service qu'en 1853, Charcot rédigera sa thèse dans laquelle il établira la différence entre la goutte et le rhumatisme articulaire chronique, marquant ainsi l'histoire de la gériatrie. De la Salpêtrière, Cazalis passa à la Maison de Santé, où il est resté jusqu'en 1873, époque où il atteignit la limite d'âge comme médecin des hôpitaux. Cazalis alliait à la connaissance étendue de la médecine traditionnelle celle de l'anatomie pathologique macroscopique qu'il devait surtout à la pratique des autopsies à laquelle il s'était formé en autodidacte et qu'il appréhendait d'une manière très personnelle. Il était une personnalité médicale, ses internes ne juraient que par lui.

Bulletins de la société anatomique de Paris, 59e année, 4e série, tome 4 p. 34-35 ; frottements, mouillure en partie basse sur le plat inférieur, quelques rousseurs, plus présentes sur certains feuillets, notamment en début et fin de volume.

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