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LEFOULON - Nouveau traité théorique et pratique de l’art du dentiste

LEFOULON -  Nouveau traité théorique et pratique de l’art du dentiste
LEFOULON -  Nouveau traité théorique et pratique de l’art du dentiste
LEFOULON -  Nouveau traité théorique et pratique de l’art du dentiste

Édition originale de cet important traité sur l’art dentaire broché tel que paru

LEFOULON (Pierre Joachim)
Nouveau traité théorique et pratique de l’art du dentiste
Paris : Fortin, Masson et Cie, 1841
In-8° (225 x 141 mm) [2] ff. - IV pp. - 517 pp., broché tel que paru.

La devise du Docteur Pierre Joachim Lefoulon, « Arracher n’est pas guérir, c’est détruire » est reproduite sur la couverture de cet important traité. Cette approche de la dentisterie valut au médecin la confiance de ses patients. Ainsi, Mm Tisseron et de Quincy, dans une notice sur M. Lefoulon parue en 1846, affirment : « il n’est pas de ces dentistes vulgaires qui font consister tout leur art dans l’extraction d’une dent ou dans la confection d’une pièce artificielle [...]».

Cet ouvrage, illustré de 130 bois in-texte gravés par Badoureau, compte parmi les plus complets de l’époque. Une première partie est consacrée à l’anatomie et à l’hygiène de la bouche : Lefoulon s’arrête ainsi, par exemple, à discourir sur la fâcheuse tendance des femmes à s’habiller trop légèrement ou sur les mérites des différentes formules de dentifrice.

Dans une seconde partie, Lefoulon se penche sur les pathologies de la dent et expose ses méthodes thérapeutiques. Cette section de l’ouvrage est particulièrement intéressante dans la mesure où l’auteur se décrit comme l’inventeur, imité par ses collègues, de nombreux traitements. La propriété industrielle lui donna raison : Lefoulon obtint en 1844 le brevet de la pâte « albumineuse éthérée » dont il recommande l’usage pour soigner les maladies des gencives. Cette pâte permettait en outre d’arrêter la progression d’une carie, évitant le recours à l’extraction.
Lefoulon reconnaît cependant que conserver une dent est parfois chose impossible. Aussi la dernière partie est-elle consacrée aux prothèses dentaires. L’auteur se penche sur les avantages et inconvénients des différents types de dents artificielles (les dents d’hippopotame bleuissent avec l’usage), sur la composition des dents minérales et leur degré de cuisson, sur le procédé de prise des empreintes, sur les dentiers, la prothèse palatine, l’entretien des prothèses...

Seules 5 bibliothèques françaises recensent cet ouvrage dans leurs fonds catalogués : Dunkerque, Arts décoratifs (Paris), Bordeaux, Rochefort, Château-Thierry.

Petits manques de papier au dos, rare rousseurs çà et là ; MM. Tisseron et de Quincy. « Notice sur M. Lefoulon (Pierre-Joachim), chirurgien dentiste ». Archives des hommes du jour. 1846

 

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