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LINDLEY / PRONVILLE - Monographie du genre rosier

LINDLEY / PRONVILLE - Monographie du genre rosier
LINDLEY / PRONVILLE - Monographie du genre rosier

A destination des rosomanes, rhodographes et autres rhodologues

LINDLEY (John) / PRONVILLE (Auguste de, trad.)
Monographie du genre rosier, traduit des l’anglais de M. S. [sic] Lindley, avec des notes de M. L. Joffrin, et des changements importants. Suivie d’un appendice sur les roses cultivées dans les jardins de Paris et environs.
Paris, Audot, 1824
In-8° (217x139 mm) de [2] ff. - viii - 182 pp. - 24 pp. (catalogue d’Audot), maroquin vieux rose, dos lisse, entièrement non rogné (reliure moderne)

Première édition française du Rosarum Monographia, modifiée par rapport à l’originale anglaise ; ce traité botanique eut une importance considérable pour les « rosomanes » du XIXe siècle.

Entre 1815 et 1870, hors la France et la Belgique, « le seul pays européen qui comptait en matière de roses, était l’Angleterre » (Joyaux, p. 145). Les botanistes voyageurs anglais se succèdent, rapportant en Europe quantité de roses nouvelles. Ces découvertes attisent au sein de la classe bourgeoise une véritable fièvre « rosophile » : il s’agit non seulement de constituer une collection spectaculaire, mais également, à l’âge d’or de la taxonomie, d’établir son autorité parmi les « rhodographes » et « rhodologues ».

Pour servir aux botanistes comme aux amateurs, Auguste de Pronville fait paraître en 1818 une Nomenclature raisonnée des espèces, variétés et sous-variétés du genre Rosier, fondée sur l’observation des roses conservées dans les jardins et pépinières parisiens. Claude-Antonius Thory lui succède en 1820, avec son Prodrome de la monographie du genre rosier. C’est toutefois en Angleterre que paraît la nomenclature qui fera le plus longtemps autorité : John Lindley, s’appuyant notamment sur la collection du botaniste explorateur John Banks (dont il documente la bibliothèque et l’herbier), publie sa Rosarum Monographia (1820). Il y identifie 76 espèces de roses, dont 13 nouvelles. Une seconde édition de l’ouvrage paraîtra en 1830.

Auguste de Pronville, donnant en 1824 la première traduction française du Rosarum Monographia amène à 78 (plus 21 espèces « douteuses ») le nombre d’espèces documentées. L’ouvrage s’ouvre sur une réflexion, composée par le traducteur, concernant l’histoire de la rhodographie et les différentes nomenclatures appliquées au genre rosier. Il remplace également l’appendice de Lindley sur les roses cultivées dans les jardins des environs de Londres par un appendice décrivant les espèces, variétés et sous-variétés cultivées dans les jardins des environs de Paris tel que celui de la Malmaison, initié par la passionnée Joséphine de Beauharnais et documenté par le peintre Redouté.

Très pâle mouillure marginale interne angulaire en tout début d’ouvrage, quelques rousseurs éparses.

Bibliographie : JOYAUX, François. La rose, une passion française. Bruxelles : éditions complexe. 2001

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