MUSSET / BARTE - Lorenzaccio
« Le mal existe, mais pas sans le bien, comme l’ombre existe, mais pas sans la lumière. »
MUSSET (Alfred de) / BARTE (Alexandre)
Lorenzaccio
Paris : René Kieffer éditeur, 1926
In-8° (240 x 195 mm), [2] pl. - [1] f. - 177 pp. - [10] pl., veau cendre estampé, dos lisse orné, décor doré à la plaque sur le plat supérieur, contregardes et gardes de papier à bandes verticales de différentes teintes de bleu, tête dorée, couvertures et dos conservés (reliure de René Kieffer, étiquette estampée sur la première garde blanche)
Un des 500 exemplaires sur vélin blanc du tirage courant (n° 291), après 50 exemplaires sur papier Japon agrémentés d’une suite en noir des gravures et d’une aquarelle inédite, pour un tirage totale de 550 exemplaires numérotés.
Le présent exemplaire comporte néanmoins 2 aquarelles originales inédites dont l’une, non reliée, signée, adressée « A monsieur René Kieffer » présente un grand portrait d’Alexandre de Médicis. Il est en outre truffé d’une carte postale autographe signée de l’illustrateur présentant un photographie de la ville de Iacobeni en Bucovine « où le beau livre est négligé par le pécheur » et d’une lettre autographe signée de l’illustrateur au sujet de la réception de « quinze cent francs, [...], pour les cinquante aquarelles destinées à illustrer Cornélia de Cervantès et à être encarter dans les volumes sur grand papier ».
La peau est estampée sur toute sa surface à la manière de nervures de feuilles ; Sanjuan présente une autre reliure éditeur comportant un décor de gondole et de paysage italien.
L’ouvrage est illustré de 10 planches hors-textes par Alexandre Barte. Elles représentent les corps de façon assez stéréotypée : des corps longilignes, des femmes aux seins menus et aux longues jambes tandis que les hommes sont sveltes et montrent leurs muscles. Robert Burnand dit des illustrations d’Alexandre Barte que ce sont des « aquarelles d’un joli sentiment romantique, très agréables à l’oeil ». La typographie est en noir pour les dialogues et en rose fushia pour les didascalies et noms de personnages.
Alexandre Barte collabore à deux reprises avec René Kieffer, pour Lorenzaccio et pour La Princesse de Babylone de Voltaire. L’édition de Cornelia dont il est question dans la lettre ne semble jamais avoir vu le jour.
A Florence en 1537 le duc Alexandre de Médicis dirige la ville en faisant régner la terreur. Son cousin Lorenzo décide de le tuer...
Monod 8556 ; Sanjuan 74 (planche XXXI)
Dos et pourtours des plats insolés et quelques frottements
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