PAILLERON - La Poupée
Le cadeau unique d’un père poète à sa fille
PAILLERON (Edouard)
La Poupée
Paris, imprimerie de « L’Illustration », 1883.
ln-f° (324 x 247 mm), [1] ff. - 11 pp. - [1] pp. bl. - [1] ff., en feuilles.
Exemplaire unique sur papier du Japon nacré de cette édition privée pré-originale illustrée de 23 vignettes d’Adrien Marie destiné à Marie-Louise Pailleron, fille de l’auteur, alors âgée de 11 ans. En fait, Il en existe au moins un second exemplaire, d’essai, conservé à la Bibliothèque nationale 1, portant une inscription de l’auteur à M. Mare (A. Mare, directeur de l’imprimerie de « L’Illustration ») l’autorisant à tirer un autre exemplaire, le présent. L’édition originale paraîtra en 1884, la première édition illustrée en 1890, toujours par les dessins d’Adrien Marie mais sur une maquette différente.
Un objet enfoui dans des langes usés,
Bosselé par les chocs, terni par les baisers,
Une chose sans nom, veule, glabre, fripée,
Un moignon, le restant confus d’une poupée ;
Le plus laid, mais le plus aimé de ses joujoux,
Pourquoi ? C’est un mystère... Enfin, que voulez-vous ?
Un superbe portrait de la jeune fille accompagnée de son frère Edouard fut réalisé en 1881 par le peintre américain John Singer Sargent 2. Marie-Louise devint une historiographe renommée de la littérature française du XIXe siècle. Edouard Pailleron (1834-1899), docteur en droit, clerc de notaire puis avocat, dramaturge, poète et journaliste fut élu membre de l’Académie française en 1882.
Une pliure, quelques infimes traces au titre.
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