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VERCHERE, Armand ? - [Mémoire sur l'industrie boutonnière]

VERCHERE, Armand ? - [Mémoire sur l'industrie boutonnière]
VERCHERE, Armand ? - [Mémoire sur l'industrie boutonnière]

Une étude inédite sur l'histoire et le commerce des boutons

ANONYME (VERCHERE, Armand ?)]
[Mémoire sur l'industrie boutonnière]
(285 x 223 mm), [104] ff. tapuscrits au recto - [5] ff. de bibliographie tapuscrits au recto - [3] ff. de titre manuscrits au crayon, cartonnage à deux pinces et deux coulisseaux (étiquette du relieur Aclé sur le contreplat inférieur)
S. l. n. d. [vers 1947]

Tapuscrit inédit, mis au propre, d'un intéressant mémoire sur la boutonnerie. Remarquant dans son introduction que la fabrication de boutons, autrefois artisanale, s'est industrialisée, l'auteur propose d'établir un état de l'art. Il revient dans un premier temps sur l'histoire du bouton en France, et retrace les modes et innovations qui affectent sa forme—depuis la gravure en couleurs qui donne lieu à un engouement pour le bouton "miniature" (avec un petit sujet gravé et un verre protecteur) jusqu'au bouton de nacre sculpté des Romantiques.
Il consacre un deuxième chapitre aux principales matières premières utilisées dans l'industrie boutonnière (nacre, os, corne, écaille, ivoire, cuir, corozo, bois, métaux, jais et matières plastiques) et détaille les procédés de fabrication propres à chacune. Un quatrième chapitre est consacré au commerce des boutons. Il note ainsi que la production française va croissant jusqu'en 1939, chute  lorsque la guerre prive l'industrie de ses matières premières, puis reprend de plus belle en 1946. Il énumère les principaux centres français de production et consacre un court chapitre à la vente de boutons aux grossistes et confectionneurs. Enfin, il examine l'importance des importations, relativement moindre, et note que l'exportation française, ralentie pendant la guerre, se redynamise en 1946 (dernière année à être évoquée dans son étude). Ce sont surtout les boutons en matières plastiques, souligne-t-il, qui se vendent à l'étranger, et plus particulièrement en Belgique. Il s'inquiète cependant de l'accroissement de la production américaine, qui pourrait concurrencer la France où l'on « produit très cher ». Il nuance toutefois : « Le danger est à craindre en ce qui concerne les boutons classiques mais la France se maintiendra toujours sur le marché international avec ses articles de luxe dont les qualités sont remarquables et la réputation mondiale ». Suit enfin une bibliographie.

Le tapuscrit contient également :
3 (180 x 131 mm) photos de boutons imprimées sur carton, dont une marquée "M. Salluron / Montreuil-Seine / AVR - 05-66"
Une liste manuscrite (130 x 249 mm) de 22 boutons correspondant à 17 petites photos en noir et blanc. Mention en tête « Mademoiselle Courtey / 76 rue des Martyrs / Tru. 18. 94 ». Le tout conservé dans une enveloppe à l'adresse tapuscrite « MONSIEUR ARMAND VERCHERE / BELIGNAT / AIN ».

On trouve un Armand Verchere (Bellignat, 1910-1978) dans la même ville. Propriétaire de ARMAND VERCHERE ET CIE. S.A.R.L. au capital de 60 000 F. spécialisée dans les « objets en matière moulée pour toutes les industries »(Almanach du commerce de Paris, 1935), Armand Verchere démissionne en 1977 au profit d'Henri Verchere. L'entreprise est alors renommée VERCHERE PLASTIQUES INDUSTRIELS. On peut supposer qu'il s'agit de l'auteur du tapuscrit.

Coiffes appuyées et frottées, coins frottés, mouillures rouges à la première page. 

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