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LELAIDIER - Journal (23 avril 1914-26 juillet 1915)

LELAIDIER - Journal (23 avril 1914-26 juillet 1915)
LELAIDIER - Journal (23 avril 1914-26 juillet 1915)

Le journal méticuleusement tenu d'un commissaire de la Marine à bord des cuirassés "Vérité" et "Paris"

LELAIDIER (Louis Alexandre Auguste)
Journal (23 avril 1914-26 juillet 1915)
Vers Malte, 1914-1915
[80] cahiers de [2] ff. (205 x 150 mm) - [3] ff. (205 x 150 mm) + [8] cahiers de [2] ff (350 x 210 mm) + [16] ff. (151 x 100 mm) + [11] cahiers de [2] ff. (310 x 205 mm) + [17] ff. de formats divers

Le journal inédit tenu par Louis Alexandre Auguste Lelaidier entre le 23 avril et le 9 juin 1914 et du 15 novembre 1914 au 26 juillet 1915, alors qu’il exerçait comme commissaire à bord des cuirassés «  Vérité » puis « Paris » dans le cadre du blocus de l’armée austro-hongroise en mer Adriatique. Il relate notamment les suites de l’attaque du « Jean Bart », torpillé par un sous-marin autrichien le 21 décembre 1914.
Ces notes, par leur fourmillement de détails, fournissent quantité de données précieuses sur les événements de la Grande Guerre ; mais elles traduisent également toute la confusion qui règne au sein de l’escadre : les déplacements des navires s’apprennent au hasard des conversations ;  les nouvelles du front sont contradictoires. Angoissé pour son fils qui combat dans les tranchées, Lelaidier consacre une grande partie de son temps à la  « douce et amère occupation de l’enregistrement et analyse de [s]es correspondances familiales » (01/12/ 1914), qu’il copie minutieusement.
Cette attente est pour Lelaidier la source d’une grande détresse : « L’idée de cette guerre qui n’en finit pas me lancine plus que d’ordinaire : l’impression que les anglais n’en souffrent pas assez pour qu’ils s’efforcent de l’abréger me domine, et l’horreur que ce peuple de marchands n’en profite au contraire finit par me pénétrer. »
Stationné dans le port de La Valette, il parcourt la ville et en donne de scrupuleuses descriptions. Ces déambulations lui donnent l’occasion de fuir ses collègues, qu’il n’estime que peu (« Loizeau et Monge, celui-là un couillon et celui-ci un fourbe et un poseur, le premier tondu de naissance et le second par goût et par application » [26/06/1915]) ; c’est, suppose Lelaidier, la jalousie qui motive leur antipathie : l’apparition du nom du commissaire sur un tableau d’honneur le 27 juin 1915 devient en effet la cause de quelques conflits. Après bien des difficultés (personne n’étant disponible pour le remplacer à bord du « Paris »), Lelaidier obtient, pour des raisons de santé, un repos d’un mois—événement qui marque la fin du journal.
Lelaidier apporte à ses notes un soin méticuleux qui force l’admiration : en plus de rendre compte des événements de la journée et de ses impressions, le commissaire consigne les températures, ses lectures, l’heure de son réveil, son alimentation, son traitement médicamenteux, toute douleur ou symptôme de maladie, sa toilette, et encore d’autres détails plus intimes pudiquement encryptés par des lettres grecques…

L’ensemble comprend également : 8 cahiers de 2 ff. d’analyses de ses correspondances, 16 ff. d’un journal allant du 21 mai 1931 au 31 mai 1931, 17 ff. de formats divers

Louis Alexandre Auguste Lelaidier fut décoré de la légion d’honneur en 1918 à Bizerte.

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