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MEMBRE DE L'ARMEE DES PYRENEES - Voyage en Espagne

Intéressant récit autographe d’un membre de l’état-major de l’armée des Pyrénées lors de l’expédition d’Espagne de 1823

[Membre anonyme de l'état-major de l'armée des Pyrénées]
Voyage en Espagne
1823
Manuscrit, In-12 oblong (142 x 217 mm) de [49] ff. dont [18] ff. bl., demi-maroquin aubergine, dos lisse muet, écriture cursive à l’encre brune.

Le récit commence le 15 février 1823 et se termine le 18 octobre de cette même année. L’auteur est mis à la disposition du Major général de l’armée d’Espagne, Armand Charles Guilleminot et de son aide-major le général Mériage. Il fait certainement parti de l’intendance. En effet, durant cette campagne, il ne part pas au combat mais dort au quartier général, loge et dine chez le général lui-même, dine avec le grand Prévôt Antoine Joseph Maurice d’André et accompagne le duc d’Angoulême lors de la visite d’un couvent de femmes à Briviesca. Il assiste plusieurs fois à des « combats de taureaux » et part à la chasse. Par contre, il est au fait de tous les événements et rumeurs qui agitent l’état-major. L’auteur décrit le parcours de l’armée des Pyrénées étape par étape et avec une grande précision, les villes, les monuments et les paysages rencontrés, de Paris jusqu’aux portes de Cadix en passant (non exhaustivement) par Libourne, Bayonne, Biarritz, Briviesca, Burgos, Buitrago, Madrid et Baylen. Il se rendra sur les lieux de l’attaque du Trocadéro « mais la vue des premiers blessés que je rencontrais mutilés [..] me fit tant d’horreur [..], je reviens au quartier général. » (f. 16). Tout au long du récit, il livre ses jeux amoureux avec des jeunes filles espagnoles et les artifices mis en place pour les faire succomber à ses charmes de « vieillard précoce » (f. 11).

Son récit est illustré de 16 dessins réalisés au crayon de papier. On peut admirer une « Vue de la maison habitée par le Prince Général en chef à Vittoria », le « Pont de Baylen », la « Chapelle de Cordoue », une « Vue de l’Hermitage au bord du Guadalquivir » ou encore le portrait d’une madrilène.

Le récit a été anonymisé avec plusieurs passages biffés.

Mors partiellement fendus en tête, coins émoussés. Quelques rousseurs.

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