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BRÉBEUF - Entretiens solitaires

BRÉBEUF - Entretiens solitaires
BRÉBEUF - Entretiens solitaires

Rarissime contrefaçon de l'édition originale de cet ouvrage « image d’une sagesse mondaine et d’une vertu souriante »

BRÉBEUF (Georges de)
Entretiens solitaires ou prières et méditations pieuses en vers francois
Paris, Antoine de Sommaville, 1660
In-12° (146 x 87 mm), [34] pp. - 227 pp. (ă8 ĕ4 ĭ8A-T4 alternant 8), veau brun, dos à quatre nerfs ornés, encadrements d'un filet sur les plats, tranches à mouchetures rouges et brunes (reliure de l'époque)

Vraisemblable contrefaçon de l'édition originale, à la même adresse et à la même date, le fleuron au titre portant en son sein la mention « sur l'imprimé ». Sans achevé d'imprimer, elle contient toutes les pièces liminaires de l'édition originale, avec l'erratum intégré à l'Explication à l'instar de la variante B décrite par René Harmand (Entretiens Solitaires, p. v).
Cette édition n'est pas documentée dans la bibliographie établie par ce dernier dans son introductions aux Entretiens Solitaires (1912). On connaît un exemplaire numérisé en 1990 (dont on n'a pas pu retrouver la source imprimée), identique sinon qu'il porte la date de 1664. Il conviendrait d'approfondir les recherches sur cet exemplaire pour le replacer avec plus d'exactitude.

Ce recueil de 28 méditations poétiques est considéré comme l’une des oeuvres les plus originales et les plus complexes de l’auteur. Les Entretiens solitaires, composés sur une période de 4 ans dans un état de maladie (« Advertissement », p. 1), empruntent à la fois à l’effusion mystique et à la veine confessionnelle, et Brébeuf, mêlant le divin à l’humain, y esquisse « l’image d’une sagesse mondaine et d’une vertu souriante » (p. 264).

Descendant d’une famille de la noblesse normande, Georges de Brébeuf (1617?-1661) se fait connaître à Paris pour sa traduction libre de la Pharsale de Lucain, et compose tour à tour poésies précieuses et vers burlesques. En dépit d’une santé médiocre (il fut la proie de fièvres violentes et douloureuses pendant la moitié de sa vie), il publia jusqu’à sa mort, en septembre 1661. Si ses premières œuvres avaient été offertes à Fouquet, il dédia ses publications de 1660 au cardinal Mazarin. Après avoir écrit un court Panégyrique de la Paix, il vint loger chez son jeune frère, curé de la paroisse de Venoix, près de Caen, où il put, « Loin du monde et du bruit, goûter l’ombre et le frais », tout en disant adieu aux frivoles et mondaines pensées afin de chercher le bonheur dans la méditation et la contemplation de la nature (posture classique du poète dans ce genre de recueil). De cette retraite naquirent donc les Entretiens solitaires, ou Prières et méditations pieuses en vers françois, qui, dédiés au cardinal-ministre, s’ouvraient sur une longue épître dédicatoire au prélat, comptant pas moins de 24 pages. (Nicolas Ducimetière, Mélanges tires d’une petite bibliothèque (1) – petit cadeau pour le cardinal Jules, 22/11/2015, https://mabiblio.hypotheses.org/199)

Selon René Harmand c'est dans les Entretiens solitaires et Éloges poétiques (1661) que Brébeuf « montre le plus de qualités personnelles ; c’est pour lui l’époque de la maturité, et si nous retrouvons dans ces poèmes les défauts déjà signalés, un goût trop marqué pour l’emphase, l’hyperbole, l’antithèse, jamais son inspiration n’a été plus forte, sa phrase plus vigoureuse, plus pleine et plus sonore, son vers mieux rythmé. » (p. 224)

Bibliographie :

  • HARMAND, René. Essai sur la vie et l’oeuvre de Geogres de Brébeuf. Paris : Société française d’imprimerie et de librairie. 1897.

  • le même, "Introduction" pour Entretiens Solitaires. Paris : classiques Garnier, 1912.

PROVENANCE : Famille Sermage (Haute-Saône)

  1. François Sermage (Gy : 1629 - Gy : 1720), mention manuscrite à l’encre brune sur la page de titre : « à François Sermage ». Avocat en parlement.
  2. Marie-Françoise Sermage (Gy : dates inconnues), mention manuscrite à l’encre brune au dos de la dernière page : « ce livre appartien a moy Marie Francoyse Sermage de Gevingny ». Fille de François Sermage, elle épouse en secondes noces Pierre François de Gevign(e)y en 1712.

Coiffe supérieure manquante, coins frottés voire rognés. Pâles mouillures marginales à plusieurs feuillets.

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