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TRISSINO / DE RUFFEY - L’Italie délivrée des Goths

Traduction inédite de l’Italia liberata dai Goti par le président de Ruffey

TRISSINO Giangiorgio dit LE TRISSIN / RICHARD DE RUFFEY Gilles Germain (trad.)
L’Italie délivrée des Goths
Dijon, seconde moitié du XVIIIe siècle, débuté après 1742
2 forts vol. petit in-f° ( 329 x 220 - 311 x 218 mm), vol. 1 : 55 – 55 – 52 – 51 – 42 – 37 – 41 – 46 – 53 – 55 pp. (livres 1 à 10) et vol. 2 : 52 – 43 – 35 – 30 – 32 – 35 – 29 – 32 – 41 – 36 – 38 – 30 – 35 – 39 – 31 – 31 – 32 pp. (livres 11 à 27), soit 1088 pp. sans compter les blancs, demi-basane verte, dos à nerfs (reliure du XIXe siècle). Papier vergé blanc (filigrane à la «cloche couronnée», «1742») et bleu (filigrane «MAM»).

Il s’agit de l’une des deux seules traductions françaises connues de l’oeuvre du Trissin. La seconde, celle de Grainville, est restée elle aussi à l’état de manuscrit (« L’Italie délivrée des Goths, poème du Trissin, analysé et comparé avec ceux d’Homère, de Virgile, du Tasse... par J.-B.-C. Grainville », fin du XVIIIe siècle, in-4°, 510 ff., ms. 238, bibliothèque de Caen). On notera la présence de l’ex-libris de l’auteur sur les titres des deux volumes.

Trissino, suivant Aristote et s’inspirant de Virgile, réduit en fable une partie de la campagne ordonnée par Justinien pour conquérir l’Italie tenue par les Goths. Ainsi modifié, le matériau historique prend sens par l’allusion au rôle présumé libérateur de Charles-Quint en Italie. Contrairement aux oeuvres, entre autres, du Tasse et de l’Arisote, aucune traduction française de ce qui fut le premier poème épique régulier n’a jamais été publiée. On doit vraisemblablement cela au contexte de l’époque de sa parution et à la réticence des contemporains face à une oeuvre jugée trop académique mais aussi au vu des connaissances nécessaires quant à sa réalisation.

Gilles Germain RICHARD de RUFFEY (1706-1794), seigneur de Ruffey sous Beaune, de Vesvrotte, de Trouhans, du Martray et de Crilloire en Anjou, fut président de la chambre des comptes de Dijon (1735), écrivain, poète et créateur de la Société littéraire de Dijon en 1752. Il présida ensuite l’Académie de Dijon et entreprit de la réformer. Il fut ami de Voltaire.

PROVENANCE : 

  1. De la bibliothèque de Richard de Vesvrotte, dernier descendant de Richard de Ruffey ; Vente Ruffey / Vaillant de Meixmoron faite par le libraire Damidot, à Dijon, le 11 février 1896, n°862,
  2. Catalogue Gaston Saffroy n° 203, 1948, pp. 20, n°1198 (Annales de la Bourgogne, Tome XX, 1948, pp. 279).

Écriture difficilement lisible au début du second volume.

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