BALZAC / DUFOUR - La Vieille Fille

BALZAC (Honoré de) / DUFOUR (Émilien, ill.)
La Vieille Fille
Paris : René Kieffer, 1931
In-8° (240 x 190 mm), [2] ff. bl. - [5] pl. - 169 pp. - [80] pl. - [1] f. - [2] ff. bl., maroquin rose, décor continu sur le dos lisse, les plats et l’encadrements des contreplats mosaïqué de maroquins brun, noir et caramel, sertis à froid, décor central doré sur les plats, filet intérieur, contregardes et gardes de satin noir, gardes de papier marbré, tête dorée, couvertures et dos conservés, étui bordé (reliure signée RENÉ KIEFFER au contreplat supérieur et avec son étiquette estampée sur la première garde blanche)

Exemplaire sur Japon, non numéroté, portant à la justification la mention autographe « réservé pour ma bibliothèque personnelle. / René Kieffer ». Il est agrémenté de 3 états supplémentaires des eaux fortes (eau-forte pure avec remarque, avec remarque et état définitif en noir), à l’instar des 50 exemplaires du tirage de tête. Suivent 500 exemplaires sur vélin à la forme avec 2  puis 1 état des eaux-fortes.

L’ouvrage est en outre truffé de 5 dessins originaux inédits d’Émilien Dufour, portraits des personnages du roman esquissés à l’encre de chine.

Emilien-Léon-Jean Dufour (Paris : 1894 - Briançon : 1975), peintre et graveur, exposa dès 1932 au Salon des Tuileries ainsi qu’au Salon d’Automne, dont il fut sociétaire. Il travailla aussi pour la presse et pour l’édition (Bénézit). Dufour illustra pour Kieffer Trois contes d’Edgar Poe (1927),  et publia chez le même éditeur, en 1932, une suite de 40 eaux-fortes destinées à truffer les œuvres complètes de Balzac. En 1934, Kieffer annonce à son catalogue une édition de La cousine Bette (Balzac) illustrée par Dufour ; le projet n’aboutit cependant pas (Sanjuan p. 215). Dans son travail sur La Vieille Fille, Dufour joue « à la fois sur le trait charnu des tailles creusées par l’acide et sur les valeurs de noirs veloutés obtenues par le croisement de ces tailles. » (Sanjuan p. 315).

La Vieille Fille paraît en 1836, tout d’abord en feuilleton, puis dans la section Scènes de la vie de province dans le découpage prévu de la Comédie humaine. C’est un roman très court et caricatural dans lequel deux hommes se disputent les faveurs de la richissime Rose-Marie Cormon.

Monod 922 ; Sanjuan 115

Dos insolé, petite reprise de teinte sur la mosaïque au dos