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BESOMBES DE SAINT-GENIÈS - Transitus animae revertentis ad jugum sanctum christi jesu

Ouvrage fort rare et présentant une bien étrange manière d’indiquer sa provenance

BESOMBES DE SAINT-GENIÈS (Pierre-Louis De)
Transitus animae revertentis ad jugum sanctum christi jesu
s.l.n.d., 1782
In-12° (172 x 104 mm), 108 - 76 - 98 - 100 pp. - [2] ff. der. v. bl., maroquin rouge, dos lisse orné, encadrement sur les plats avec fers en écoinçons, cachet armorié de cire rouge au centre du plat supérieur, roulette sur les coupes, tranches dorées (reliure de l’époque)

Édition originale privée tirée à très petit nombre. Elle se divise en 4 parties à pagination séparée (codex unus - quartus).

Pierre-Louis de Saint-Geniès (1718 - 1783) fut consulteur à la Cour des Aides de Montauban, dont il devint le doyen. D’une solide culture classique, pratiquant le latin, le grec, connaissant l’anglais, l’italien et l’hébreu, il fut élu membre de l’Académie de Montauban en 1751 et y fit des communications sur Homère (Montauban, Cazaméa, 1756) ; une traduction de l’Odyssée fut dit Quérard imprimée vers 1770 (qui parle d’Iliade par erreur) mais le seul exemplaire trouvé est manuscrit (Troyes BM - Vitr. 8). D’abord attiré par la philosophie de son temps, il se convertit en 1744, se mit à étudier la doctrine chrétienne et médita particulièrement l’Imitation de Jésus-Christ, qu’il arriva à connaître presque par coeur. Ayant ainsi acquis une vision très personnelle de l’ouvrage, qu’il admirait, il ne le trouvait cependant pas bien adapté aux chrétiens de son temps. Il décida alors de concevoir un ouvrage du même genre qui joindrait à l’expression affective de l’Imitation, la force, l’énergie et le pathétique des prophètes et « des autres écrivains sacrés » et qui se référerait à son propre cheminement intérieur.
C’est le discours préliminaire de la première traduction de l’ouvrage par l’abbé Cassagnes de Peyronenc « Sentiments d’une âme pénitente, etc. » qui nous en livre la genèse. Après trente ans, en 1774, il remit le manuscrit à son directeur qui l’invita à le publier ; Saint-Geniès refusa. Voyant l’homme vieillir, ses amis le supplièrent de le publier, ce qu’il fit un an avant sa mort mais à condition qu’il en conserva tous les exemplaires. Ce n’est donc qu’après sa mort, que la famille put en obtenir quelques uns puis par la suite, ses amis. La BM de Montauban détient un exemplaire apparemment unique qui possède deux pages de titre, une à la date de 1780 et une seconde à celle de 1782 (FL 4041). Le titre de 1782 est-il un simple titre de relais ou l’édition a-t-elle était entièrement réimprimée? Nous ne le savons pas. Notre exemplaire porte des papillons en divers endroits ; dont certains imprimés qui ne seront pas repris dans le texte de l’édition à pagination continue entièrement réimprimée de 1788 (Montauban, Cazaméa). L’ouvrage fut par la suite mainte fois réimprimé en français sous plusieurs titres.

PROVENANCE : Famille Voysin, cachet de cire rouge dans une partie évidée sur le plat supérieur.

Ors ternis et petits manques au dos, quelques rousseurs, salissures et inscription à l’encre rouge au titre, dernière garde manquante - Quérard I, 316

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