FRANCE / CAMOREYT - Les Dieux ont soif
Joseph-Ignace Guillotin serait fier d'une telle reliure
FRANCE (Anatole) / CAMOREYT (Jacques, ill.)
Les Dieux ont soif
Paris : L. Carteret éditeur, 1924
In-4° (269 x 180 mm), [2] ff. bl. - [2] ff. - 237 pp. - [7] pl. - [1] f. - [2] ff. bl., maroquin rouge, dos lisse orné, jeux de filets à froid en tête et queue du dos lisse et aux quatre coins des plats présentant en leur centre un décor doré à la plaque mosaiqué de maroquins noir, vert d’eau et bordeaux, encadrement intérieur d’un filet doré et de 2 bonnets phrygiens en écoinçons, tête dorée, contregardes et gardes de papier marbré, couvertures et dos conservés, étui bordé (reliure signée RENÉ KIEFFER au contreplat supérieur et avec son étiquette estampée dorée sur la première garde blanche)
Exemplaire sur vélin du Marais, non numéroté, portant à la justification la mention imprimée « Exemplaire offert à M » suivie d’un ex-dono autographe signé de l’éditeur : « mon confrère M. René Kieffer / en cordial hommage / L. Carteret ». L’édition fut tirée à 450 exemplaires numérotés, dont 125 exemplaires sur Japon Impérial et 325 exemplaires sur vélin du Marais.
Il est habillé d’une reliure à décor mosaïqué à la guillotine et aux oeillets.
L’ouvrage est agrémenté de 25 eaux-fortes originales dont 7 à pleine page de Jacques Camoreyt (Lectoure : 1871 - Ivry-sur-Seine : 1963). Peintre et illustrateur, il expose dans différents salons organisés par la Société des artistes français. Plusieurs fois récompensé par des médailles, il s’illustre dans les peintures de genre et les paysages marins.
Paru en 1912, Les Dieux ont soif est un roman sur les années noires de la Terreur à Paris, entre les ans II et III. Le personnage principal, Évariste Gamelin, jeune peintre parisien converti au fait révolutionnaire, n’hésite pas, lorsqu’il est juré au Tribunal révolutionnaire, à envoyer à la guillottine les accusés. On y dépeint les enjeux de pouvoir à un moment fort de l’histoire. Il s’agit de l’ouvrage le plus connu de l’auteur, prix Nobel de littérature en 1921.
Monod 4845
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