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BERTON - Traité d’harmonie

BERTON - Traité d’harmonie
BERTON - Traité d’harmonie

Édition originale rare de ce traité, offert en prix par le Conservatoire à Claude Paris

BERTON (Henri Montan)
Traité d’harmonie suivi d’un dictionnaire des accords en trois volumes.
Paris, Mme Duhan, s. d. (1815).
In-4° (259 x 208 mm), [2] ff. - v - 258 pp. et une pl. dépl. (653 x 468 mm), demi-basane verte à petit coins, dos lisse muet, macaron de maroquin rouge à grain long orné surmonté d’armes dorées sur le plat supérieur (reliure de l’époque).

Le plat supérieur présente un écusson où est inscrit : « Menus plaisirs du ROI. / Ecole royale de musique et de déclamation. / Concours de 1819. / I.r second prix d’harmonie. / Décerné à Mr. Paris.» Il est surmonté des armes de Louis XVIII (OHR, 2497, variante du fer n°9 dont on notera particulièrement le doublage de la couronne par un bonnet à mi-hauteur, format 87 x 59 mm)

Exemplaire bien complet du portrait de l’auteur par St Aubin tiré sur vélin et de la grande planche de l’arbre généalogique des accords. Ce traité d’harmonie est complet en lui-même mais il était suivi par 3 autres volumes contenant le dictionnaire des accords qui ne sont pas présentés ici.

Henri-Montan Berton, (1767 - 1844), violoniste et compositeur français, fut le deuxième maillon d’une dynastie de compositeurs qui jeta quelque éclat sur la musique française pendant près d’un siècle. Il parvint à éclipser la renommée paternelle de Pierre-Montan Berton. Le trait distinctif du talent de Berton était le sens de la scène, qualité qui se remarque surtout dans les opéras qu’il a écrit entre les années 1799 et 1803, notamment dans Montano et Stéphanie et Le Délire qui sont ses deux principales compositions. Son fils Henri François Berton fut aussi un compositeur distingué.

PROVENANCE:

  • Claude-Joseph Paris, Né à Lyon en 1801, il fait partie lui aussi d’une dynastie de musiciens originaires de la capitale. Son grand-père paternel, Jean-Claude Paris, né vers 1740 est «musicien à Paris». Son père, Amand-François, né en 1767, exerce la même profession à Lyon. C’est son père qui initia le jeune Claude à la musique avant qu’il ne rejoigne plus tard le Conservatoire de Paris. En 1825, il se présente au Concours de Rome et obtient un premier Second Grand Prix avec sa cantate Ariane dans l’île de Naxos. L’année suivante, il décroche le premier Grand Prix avec celle d’Herminie.
  • Joseph Dietsch (1818 - 1890), avec son curieux ex-libris parlant gravé par Monticaud au contreplat supérieur. Frère du compositeur et chef d’orchestre Louis Dietsch (1808 - 1865), il fut facteur d’orgues chez Daublaine-Callinet à Dijon, avant de devenir à la fin de sa vie maître de chapelle. Les quelques brochures qu’il publia et ses écrits manuscrits sur l’orgue conservé à Dijon font qu’il est considéré comme le premier historien des orgues bourguignonnes.

Frottements, coins arrondis, quelques rousseurs et mouchetures d’encre, la planche a été doublée.

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