HOFFMANN / LA BEDOLLIERE - Contes nocturnes
Rare première édition de la traduction d'Emile de la Bédollière relié en demi-vélin de l'époque
HOFFMANN (Ernst Thédor Amadeus) / LA BEDOLLIERE (E. de)
Contes nocturnes
Paris : Barba, 1838
4 volumes in-12° (169 x 107 mm), [2] ff. - viii - 204 pp. + [2] ff. - 203 pp. - [1] f. bl. + [2] ff. - 190 pp. + [2] ff. - 202 pp. - 1 f. v. bl., demi-vélin, dos lisse avec titre et tomaison manuscrite à l’encre brune, plats de papiers marbrés bicolore, tranches à mouchetures brunes (reliure de l’époque)
Première édition rare de la traduction d’Émile de La Bédollière (1812-1883), formant les tomes 5 à 8 (et apparemment dernier) des œuvres complètes publiées par Barba. Les 4 premiers réunissant les contes mystérieux. Elle se compose de 8 contes : Le Majorat (I) ; Ignace Denner - Le Cœur de pierre (II) ; Signor Formica (III) ; Le Vœu - L’Élève du grand Tartini, esquisse musicale - Portraits d’après nature - La Maison déserte (IV).
Ces textes ne sont pas des contes pour enfants. Ce sont les fantasmes d’un écrivain aux talents multiples (dessinateur, peintre, chanteur et compositeur de musique) : fantasmes noirs, empreints de terreur et de mort, mais aussi de fantaisie. Dans ces récits, le fantastique surgit toujours du quotidien : on comprend que Freud ait forgé la notion «d’inquiétante étrangeté» en les lisant.
Le premier traducteur des contes d’Hoffmann, Adolphe Loève-Veimars, fit paraître ses traductions à partir de 1828.
PROVENANCE : «F. PINET, libraire à Carpentras», avec son tampon humide bleu sur le titre de chacun des volumes. Félix Pinet s’installa en 1862.
Fentes aux extrémités des mors du tome 3, infime manque à la coiffe de tête du tome 2, gardes roussies, légère brunissure en marge en tête, petite mouillure marginale angulaire aux tout premiers feuillets du dernier tome.
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