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NOËL - Les Sensualités - Tendresse passées -

Rare recueil de poésies « fin-de-siècle »

NOËL (Alexis)
Les Sensualités - Tendresse passées -
Paris, Paul Ollendorf, 1890
In-8° (228 x 155 mm), [4] ff. - 175 pp. - [1] p. bl., demi-chagrin à coins Lavallière, dos à 5 faux-nerfs orné, filet sur les plats, non rogné en gouttière et en queue, couvertures conservées (reliure de l’époque)

Édition originale rare. Un des 50 exemplaires sur papier de Hollande (n° 24) avec un bel envoi de l’auteur : « à Monsieur Eugène Lespes / sympatique souvenir de l’auteur / Rimer des vers ne sert de rien / le difficile est qu’on les lise ; / Ce livre est toute ma valise, / lisez le donc, lisez le bien, / Please! / Juillet 1890 / Alexis Noël ». Le recueil se divise en deux parties, de 34 poèmes pour « Les Sensualités » et de 35 pour « Les Tendresses passées ».

Dans l’ouvrage de Catulle Mendès, Le mouvement poétique français de 1867 à 1900 (p. 219), Le poète suisse Charles Fuster dira de cette première oeuvre de Noël : « Ce livre renferme des pièces brûlantes qui ne démentent pas son titre, mais auxquelles nous préférons certains morceaux tout fugitifs, tout simples et tout charmants. »

Les «pièces brûlantes» telles que « A Diane », «  Rondel », « Eros », « L’Extase », « L’Assouvi », « Les Vieilles tombes », loin d’être dénuées d’intérêt, sont des réminiscences des expériences et des fantasmes passés de l’auteur. L’oeuvre est ainsi dédiée à Marie K***, sa « petite amie d’autrefois » en s’excusant auprès d’elle « d’y avoir chanté trop souvent d’autres regards et d’autres cheveux » que les siens. Certaines sont emplies d’ardeur :

J’ai défait ton corsage et ta robe flottante,
Pour mordre éperdument à ta nuque tentante,
A ton geste effrayé, j’ai répondu : « Je veux ; »
J’ai brisé ton épaule et tordu tes cheveux !

D’aucunes ont des tons plus provocateurs et même blasphématoires tels que « L’Aumône » ou « Angélus » :

Certes, je n’étais pas hanteur de cathédrales,
Je méprisais le Christ, ses splendeurs sidérales
Et ses bénitiers et ses croix ;

Mais on trouve aussi des poèmes « tout simples et tout charmants » tels que « A Maurice Haquette », « L’Oubli » ou « La Chanson de la pluie » :

Les broussailles, les fleurs, les moissons, le chemin
Et le nid suspendu que le pinson maçonne
Tout parait murmurer, tout s’émeut et frisonne
Comme sous un baiser humide et surhumain

Frottements notamment aux coins, petites fissures aux extrémités des mors, pièce de titre décolorée, rousseurs aux gardes.

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