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SPIESS / BILDERBECK- Willibald ou les Douze vierges dormantes, (légende helvétique.)

SPIESS / BILDERBECK- Willibald ou les Douze vierges dormantes, (légende helvétique.)
SPIESS / BILDERBECK- Willibald ou les Douze vierges dormantes, (légende helvétique.)
SPIESS / BILDERBECK- Willibald ou les Douze vierges dormantes, (légende helvétique.)
SPIESS / BILDERBECK- Willibald ou les Douze vierges dormantes, (légende helvétique.)

Première édition française, très rare, d'un classique de la littérature gothique

SPIESS (Christian Heinrich) / BILDERBECK (Ludwig Benedict Franz von, trad.)
Willibald ou les Douze vierges dormantes, (légende helvétique.)
Paris, Alexis Eymery, 1822
In-12° (175x108 mm), [2] ff. - 167 pp. - [1] p. bl. et [1] f. de pl. + [2] ff. - 189 pp. - [1] p. bl. + [2] ff. - 219 pp. - [1] p. bl. + [2] ff. - 136 pp. - [4] ff., demi-basane rouge, dos lisse orné, plat de papier chagriné, tranches à mouchetures brunes (reliure de l'époque)

Première et unique édition française traduite par le baron de Bilderbeck du Die zwölf schlafenden Jungfrauen. Eine Geistergeschichte. de Christian Heinrich Spiess (Leipzig, Leo, 1795, littéralement : Les douze vierges endormies. Une histoire de fantômes.) Elle est illustrée en frontispice au premier volume d'une figure gravée par Benoist d'après Schwebach (Swebach-Desfontaines) portant la légende : « Des besoins ! Des besoins ! ». Cette figure n'est pas mentionnée par Quérard, elle ne l'est pas plus dans les sommaires notices des deux seules bibliothèques publiques dans lesquelles nous avons pu recenser l'ouvrage (BnF et Bnu).

Un homme dans la détresse, mécontent du présent et sans ressources pour l’avenir, Hundweil, espérant trouver le bonheur dans la richesse, fait un pacte avec le démon, qui lui verse l’or à pleines mains : dans dix ans, Hundweil doit appartenir à la puissance infernale. Le terme expiré, ses douze filles se dévouent pour lui et obtiennent une prolongation de douze ans. Cette nouvelle époque arrivée, plus de grâce pour Hundweil, il devient la proie de Satan, qui réclame aussi ses douze filles ; elles sont vouées au diable, il est vrai, mais elles se sont vouées pour sauver leur père, et elles sont toujours demeurées sages et vertueuses. Un saint révéré dans la contrée, le bienheureux saint Gal, devient leur protecteur. Par un accord entre le saint et le démon, les vierges sont plongées dans un sommeil dont elles ne sortiront que par l’accomplissement de certaines conditions si difficiles à remplir, que l’on reconnaît facilement qu’elles sont dictées par l’esprit malin, entrainant un jeune chevalier nait dans des circonstances étranges, Willibald, dans une longue et périlleuse odyssée.

Christian Heinrich Spiess (Freiberg, 1755 - Besdiekau, 1799), acteur et écrivain allemand de romans est considéré comme un des cofondateurs du roman gothique. En 1788, Il est nommé contrôleur du domaine du comte Caspar Hermann von Künigl à Besdiekau en Bohême, ce qui lui laisse assez de temps libre pour devenir l'un des romanciers les plus prolifiques de son temps. Il y mourut à 44 ans, presque fou. Spiess dans ses Ritter, Räuber et Geister-Romane, des histoires de chevaliers, de brigands et de fantômes des âges « sombres » dont il a emprunté l'idée au Götz von Berlichingen de Goethe et au Die Räuber et Der Geisterseher de Schiller, est le fondateur du Schauerroman (roman gothique) allemand, style d'écriture qui sera poursuivi, mais dans une veine plus fine, par Carl Gottlob Cramer (1758-1817) et par le beau-frère de Goethe, Christian August Vulpius. Ces histoires, qui font largement appel au goût vulgaire, ont fait de Spiess l'un des auteurs les plus lus de son époque. La plus populaire est Das Petermännchen (1793, Le petit Pierre). Elle aurait influencé l'œuvre d'Ann Radcliffe et le roman The Monk de Matthew Gregory Lewis. Ce roman met en scène un chevalier qui est encouragé par un fantôme maléfique (sous la forme d'un nain) à commettre des viols, des incestes et des meurtres, avant d'être mis en pièces par le Diable.

L'OCLC ne recense aucune bibliothèque étrangère possédant l'ouvrage.

Quérard - IX, 242 ; Revue des romans, 1839, tome II, p. 322 ; coins légèrement frottés, dos légèrement passés, épidermures en pied à deux volumes, quelques rousseurs, mouillures au tout derniers feuillets du tome I

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