GERARDOT DE SERMOISE - Behidjah la morte - Le Lys noir - La chevauchée - ...

Chaque exemplaire en édition originale fait partie du tirage de tête sur japon impérial (10 - 12 ex.) et est agrémenté d’un bel envoi à Mme E. Lorentz.

Behidjah : « En témoignage de reconnaissance et de grande affection, je vous offre ce livre triste. Au long de ses pages, dans le recueillement des oliviers et des lauriers roses, sous des caresses de sinople et de corail, j’ai fait pleurer et mourir un cœur romantique. « Aux pauvres gens, tout est peine et misère » a dit Banville. A ceux qui souffrent, à ceux qui ont souffert nul tourment n’est étranger. Votre âme sensible et bonne, et douloureuse, saura comprendre Béhidjah. 12 Janvier 1926 »

La chevauchée : « Voici mon troisième fils, bien chère amie. C’est à la fois un chevalier, un dilettante et toujours un amoureux, ce qui constitue, selon moi, le plus rationnel des ensembles. Et je serais fier et très charmé qu’il vous plût. Je vous dis ici de nouveau mon affection, ma gratitude, mon amitié profonde et respectueuse. 1er Janvier 1928 »

Disciple préféré de Fernand Mazade, il était l’organisateur des soirées poétiques lancées à la Maison de Balzac par André Chancerel. Ami de Théo Varlet, Marcel Batilliat, Pierre Ladoué et Xavier deMagallon. Engagé volontaire en 1914 à dix-sept ans, blessé quatre fois au feu, il est chevalier de la Légion d’honneur à vingt-et-un ans, officier à trente-trois, devient capitaine des troupes africaines et participe à de dures expéditions en Sibérie et au Niger. Il participa également à l’Anthologie de la poésie française.

Son ultime ouvrage, La voile errante, parut en 1930.