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SAILLARD - Un an à Alger-Bouzarea

Un exceptionnel témoignage écrit et photographique sur l’Algérie des premières années du XXe siècle

SAILLARD (Louis)
Un an à Alger-Bouzarea
s. l. n. d. (1903 - 1904)
In-8° oblong (245 x 313 mm), 157 pp. (numérotation postérieure) - [20] ff. bl., manuscrit à l’encre noire d’une seule main, percaline rouge, dos lisse muet, encadrement à froid sur les plats (reliure éditeur de l’époque)

Louis Saillard, normalien, relate une année de section à l’école normale d’Alger Bouzarea. Ce récit, particulièrement riche et bien écrit, présente avec un grand sens du détail, lieux et paysages, mœurs et coutumes, ethnies et costumes, qui font l’Algérie de l’époque, sans oublier les nombreuses expéditions de l’auteur et de ses compères de promotion ainsi que leurs interactions avec les populations indigènes. Il est divisé en 12 chapitres : Le voyage - La ville française - La ville arabe - Les arabes - Les maures - Les nègres - Les juifs - Les mozabites - Monuments religieux - Alger, ville d’hiver - En Kabylie - Retour en France. Plusieurs passages d’auteurs célèbres tels que Maupassant ou Fromentin étayent le propos lorsque l’auteur n’a pu vivre ou voir de ses propres yeux certains faits ou usages (fantasia, danseuses), faisant de cette narration, une oeuvre qui se veut exhaustive.

L’ouvrage s’ouvre sur un superbe titre dessiné de l’auteur ainsi qu’un poème intitulé « A l’Algérie » de J. Baudel, ancien censeur du lycée d’Alger. Il est ensuite illustré de 157 cartes postales photographiques qui sont des précurseurs, dont une majorité de « cartes nuages », à dos non divisés (Le Deley, Madon, Geiser, Neurdein Frères, Leroux, Berthaud Frères, Boussuge, Albert Bergeret ; avant 1904, le dos est exclusivement réservé à l’adresse, la correspondance doit se faire du côté de la vue, d’où ces images inscrites dans un « nuage », laissant une petite place à l’écriture). Ces scènes et types, notamment ceux de Le Deley, sont très soignés et esthétisants. Les cartes furent vraisemblablement envoyées tous les 2 jours en France métropolitaine. S’ajoute à cela, 10 photos d’Alger d’Alexandre Leroux (1836-1912 ; 178 x 131) et 78 photographies albuminées de l’auteur : scènes et portraits indigènes, portraits des membres de la promotion et scènes à l’école, scènes et portraits en Kabylie (excursion de 10 jours à cheval), monuments, paysages, vues, etc.

Plusieurs documents collés après la fin du récit sont de nos jours absents, photographies pâles

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