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NADAULT DE BUFFON - Des Usines sur les cours d’eau

« L’eau, n’est pas un bien, mais une chose inappropriable, à régler selon des droits d’usage »

NADAULT DE BUFFON (Benjamin)
Des Usines sur les cours d’eau, développements sur les lois et règlements qui régissent cette matière, à l’usage des fonctionnaires de l’ordre administratif et de l’ordre judiciaire ; des ingénieurs, des avocats, architectes et experts ; des propriétaires d’usines, et des propriétaires riverains.
Paris, Carilian-Goeury et VR Dalmont, 1840 - 1841
2 vol. in-8° (225 x 143 mm), XVI - 540 pp. + [2] ff. - 586 pp. - [1] f., br., non découronné, couverture imprimée

Édition originale fort rare. Nadault de Buffon aura particulièrement marqué le XIXe siècle dans le domaine de l’hydraulique en France. Son oeuvre porte à la fois sur les aspects juridiques, techniques et administratifs de la question. Elle aura une influence décisive sur l’organisation administrative de l’eau et sur la formation des hydrauliciens. Débutant sa carrière en pleine époque où les ingénieurs sont marqués par le Saint-Simonisme, l’affaire étudiée ici est importante. La première moitié du XIXe siècle est le théâtre d’affrontements multiples quant à l’emploi des eaux des petites rivières, depuis que la Révolution française a mis fin à leur statut d’Ancien Régime. On se bat pour leur appropriation, par les propriétaires riverains ou par l’État, et cette bataille remonte jusqu’au sein des corps d’ingénieurs (Ponts et Chaussée contre Eaux et Forêts). Nadault de Buffon prend parti pour la domanialisation, mais il conserve une position nuancée.

Benjamin Nadault de Buffon (1804-1880), petit-neveu du célèbre naturaliste Georges-Louis Leclerc de Buffon (1707-1788), ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, spécialiste de l’hydraulique, des irrigations et du droit des cours d’eau, matières sur lesquelles il écrivit une vingtaine d’ouvrages, fut appelé au ministère des Travaux publics en 1841 pour y diriger la division de l’hydraulique spécialement créée pour lui. Il fut également le créateur du génie rural à l’École nationale des Ponts et Chaussées, où il enseigna pendant plusieurs années.

PROVENANCE : Louis-Léger Vallée (1784-1864) avec son tampon humide au titre. Polytechnicien et ingénieur des Ponts et Chaussées, il s’occupa notamment de canaux et d’études pour le chemin de fer de Paris, Lille et Calais.

Dos fragiles avec manques en tête et queue notamment au TII, ainsi qu’au plat inférieur du TI  ; HAGHE, Jean-Paul / BARRAQUÉ, Bernard, Un ingénieur des Ponts et Chaussées hydraulicien : Nadault de Buffon (1804-1880), Colloque International OH2 « Origines et Histoire de l’Hydrologie », Dijon, 9-11 mai 2001

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