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Essai sur la cosmographie

L’alliance de la prose et du vers au sein d’un manuscrit scientifique et didactique inédit

ANONYME
Essai sur la cosmographie
S. l. n. d. (dernier quart du XVIIIe siècle, après 1781)
In-f° (310 x 237 mm), [1] bl. - [1] f. - 119 - [1] bl. - [3] - [17] bl. pp., basane marbrée, dos à 5 nerfs orné, encadrement d’un double filet à froid sur les plats, filet sur les coupes, roulette intérieure, tranches naturelles, entièrement non rogné (reliure de l’époque)

Manuscrit d’une superbe calligraphie parfaitement lisible établi sur papier vélin fort. Il semble avoir été destiné à l’édition.

Ce traité en prose se divise en quatre articles ponctués de poèmes de, J.-B. Rousseau, de Bernis, Voltaire, Malfilâtre, de Lille et Saint-Lambert :

  • de L’uranographie ou description du ciel,
  • de l’héliographie, ou théorie du soleil,
  • de la géocyclie, ou des mouvements de la terre,
  • de la sélénographie, ou de ce qui a rapport à la lune.

L’auteur termine par le superbe poème de Fontanes, éponyme de son oeuvre, publié en 1781.

Nous n’avons pu identifier de sources précises hormis pour l’article troisième ou l’auteur reprend la Géographie astronomique de Mentelle (Paris, 1781). Il ne s’agit pas d’un simple travail de copiste mais de celui d’un amateur éclairé désireux de partager sa passion avec le plus grand nombre.

S’il ne s’agit pas ici à proprement parlé d’un prosimètre scientifique, le genre s’en rapproche et en partage le même but, vulgariser, rendre accessible à la fin du XVIIIe une prose scientifique qui rebute par son aridité les lecteurs non initiés. En 1779, l’astronome Bailly déplore que la science, qui découvre les vérités, emploie un langage qui reproduit une barrière opaque. En 1790, Condorcet, dans son Éloge de Buffon, affirme que la science ne peut se développer sans produire des discours capables de populariser ses acquis, et par là, susciter de nouvelles vocations, de sorte que : « Les hommes éloquents, nés avec le talent de répandre la vérité, ou d’exciter le génie des découvertes, mériteront d’être placés au niveau des inventeurs, puisque, sans eux, ces inventeurs ou n’auraient pas existé, ou auraient vu leurs découvertes demeurer inutiles et dédaignées. ». Or, pour la culture de la Révolution et de l’Empire, la parole la plus apte à séduire demeure la poésie, qui touche le cœur et pare de grâces les sujets dont elle traite. 1

PROVENANCE : « ??? (gratté) / THIERRY » (non identifié), en queue de dos à l’époque de la reliure.

Manque à la coiffe supérieure ainsi qu'à 3 coins

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