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ANONYME - Psalterium Davidis et libri sapientales id est proverbia

ANONYME -  Psalterium Davidis et libri sapientales id est proverbia
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ANONYME -  Psalterium Davidis et libri sapientales id est proverbia

Reliure en maroquin portant une provenance curieusement marquée et de superbes gardes de papier dominoté polychrome allemand.

ANONYME
Psalterium Davidis et libri sapientales id est proverbia
Lyon : Jean et Daniel Elzevier, 1653
Petit in-12° (136 x 82 mm), maroquin lavallière, dos à 5 nerfs orné de petites fleurs de lys en écoinçons aux caissons avec inscription repartie au centre d'entre eux, encadrement d'un filet sur les plats avec petite fleur de lys en écoinçons, roulette sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées, contreplats et gardes de papier dominoté (reliure légèrement postérieure, début du XVIIIe siècle)

Livre des psaumes latin d'après la dernière révision donné par le pape Clément VIII en 1592. La plupart de ceux-ci sont attribués par tradition au roi David. Ils sont considérés dans le culte chrétien comme une prophétie des mystères du Christ. Un titre gravé représente David accordant sa harpe.

L’ouvrage est superbement imprimé par Jean et Daniel Elzevier, représentants d’une famille de typographes et imprimeurs néerlandais. On reconnaît la police typographique qui a fait leur renommée, et qui du fait de sa légèreté permet une impression élégante et lisible sur de petits formats in-12°. S’ils se spécialisèrent dans les éditions des classiques latins, ce petit format leur permit également d’imprimer et de faire circuler des copies d’ouvrages français ou encore des éditions originales de textes considérés comme subversifs ou licencieux. Jusqu’au XIXe siècle, les ouvrages imprimés par Elzevier jouirent d’une immense popularité auprès des collectionneurs.

Le dos de l’ouvrage présente une provenance, « S.T / G.I / L.L / E.S » pour « St Gilles », indiquée de façon singulière car les lettres qui l’épèlent sont réparties en groupes de deux, séparées par un point, au centre des caissons. Pourrait-il s’agir du chevalier Saint Gilles (c. 1670-c.1709), sous-brigadier de la première compagnie des Mousquetaires du roi Louis XIV ? On découvre dans les œuvres posthumes de ce passionné de correspondance et de poésie, d’intrigantes énigmes poétiques adressées à la marquise de D**. 

On notera les superbes gardes de papier dominoté polychrome, portant la mention "BEY" au dernier contreplat, dont la provenance est probablement augsbourgeoise.

Un coin frotté, feuillets brunis

 

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