GERFAUT - Pensées d’Automne

Édition originale de ce recueil de maximes qui fit à l’époque sensation

DARDENNE DE LA GRANGERIE, Marguerite du Closel (pseud. GERFAUT, Philippe)

Pensées d’Automne

Paris, Calmann Lévy, 1882.

In-12° (184 X 125 mm) de [4] ff. - 291 pp. - [3] pp. bl., maroquin Lavallière, double encadrement de 3 filets dorés sur les plats avec fleurs de maroquin bleu mosaïqué en écoinçons, dos à nerfs orné de caissons dorés avec fleurs de maroquin bleu mosaïqué au centre, double garde de papier à la cuve, tranches dorées (Pouillet).

Exemplaire des dédicataires de l’oeuvre : Mme et M. Edmond Cottinet avec un double envoi, de l’auteur : « A l’auteur de Vercingétorix, à Edmond Cottinet qui a bien voulu me jeter en passant une feuille de son laurier. Philippe Gerfaut. », et de son mari, Albert Dardenne de la Grangerie, fameux journaliste, rédacteur entres autres du Figaro et du Messager du Midi : « A ma belle et intelligente amie, affection enthousiaste. M. Dardenne de la Grangerie ».

Edmond Cottinet, journaliste, poète et auteur dramatique français, est aussi connu pour être le fondateur en 1883 des colonies de vacances.

Marguerite de la Grangerie fut avec son mari très liée au couple Gautier, Judith et Théophile. Elle était la petite-fille du duc de Persigny, propriétaire du château de Chamarande ou Théo séjourna en 1866. Ce dernier lui dédiera d’ailleurs deux sonnets dont « les poètes chinois… ». Usant de plusieurs pseudonymes tels que Philippe Gerfaut et Marie-Alix de Valtine, elle est l’auteur entre autres du roman Le passé de Claudie (1884), des Pensées d’un sceptique (1886) et de Belle et bonne histoire d’une grande fillette (Prix Lambert en 1890).

Superbe exemplaire dans une reliure mosaïquée parfaitement établie par Louis Pouillet.

Petites taches pâles sur le plat supérieur.