Ce site utilise des cookies ou autres technologies similaires uniquement à des fins statistiques. En savoir plus

J'ai compris
Mon panier
user-icon

RILKE / BETZ - Les cahiers de Malte Laurids Brigge

RILKE / BETZ -  Les cahiers de Malte Laurids Brigge
RILKE / BETZ -  Les cahiers de Malte Laurids Brigge

Un des 50 exemplaires sur vélin de la première traduction française complète de l'important roman de Rilke

RILKE (Rainer Maria) / BETZ (Maurice, trad.)
Les cahiers de Malte Laurids Brigge
Paris, Emile-Paul Frères, 1926
In-8° (195 x 132 mm), [2] ff. – 377 pp. – [1] f., demi-basane, dos à cinq nerfs orné, couverture conservée (reliure de l’époque).

Seconde édition française, considérablement augmentée, de ce roman traduit de l’allemand par Maurice Betz. L’un des 50 exemplaires sur vélin pur fil Lafuma, seul grand papier. 

Les cahiers de Malte Laurids Brigge, récit en grande partie autobiographique, se présente sous la forme du journal intime du dernier descendant d’une noble famille danoise. Le narrateur partage son temps entre ses déambulations dans les rues de Paris et sa chambre, où il est souvent confiné du fait de sa constitution maladive. Ses cahiers rendent compte de ses pensées où ressurgissent les événements de son passé, mêlés à ses réflexions dont l’objet principal est la mort. Par sa forme et les thèmes qu’il aborde, ce texte est considéré comme l’un des premiers romans modernes de langue allemande. 

Il s’agit du seul roman de Rainer Maria Rilke (1875-1926), poète pragois. Il consacra en effet l’essentiel de sa vie à la poésie, qu’il composa tout d’abord en allemand puis en français ; mais on le connaît également comme dramaturge, nouvelliste, traducteur et auteur d’une monographie sur Rodin. Sa vision d’un Paris miséreux et mélancolique ainsi que sa poésie sombre traversée de transports lumineux ont marqué la littérature. 

D’origine alsacienne, Maurice Betz (1898-1946) vécut une enfance partagée entre les langues et les cultures allemandes et françaises ; il évoque ce tiraillement dans son roman Rouge et blanc, paru en 1923. La même année, il publia chez Stock la traduction d’un tiers des Cahiers de Malte Laurids Brigge. C’est Betz lui-même qui avait suggéré à l’éditeur de diffuser en France le travail de Rilke : le poète l’avait tant marqué que, engagé dans la légion étrangère française, il avait emporté dans son havresac un exemplaire de son Livre d’images.  Le succès fut immédiat : on salua notamment le style de Betz, soulignant le fait qu’il avait incorporé l’œuvre de Rilke au patrimoine français. En plus d’achever son travail sur les Cahiers, Betz traduisit également Nieztsche ou encore Thomas Mann. Ce-dernier considérait sa traduction de La montagne magique comme « chef-d’œuvre d’une transcription verbale et spirituelle qu’on ne saurait assez admirer ». 

Quelques épidermures au mors inférieur avec un petit manque en tête.

800 €
+ livraison offerte
Satisfait ou Remboursé

Satisfait ou Remboursé

cheque bancairevirement bancairecarte bancaire

Modes de paiement

Membre du Syndicat de la Librairie Ancienne et ModerneMembre de la Ligue Internationale de la Librairie Ancienne
Retour en haut