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ANONYME - Récit des principales circonstances de la maladie de feu Monseigneur le dauphin

Le premier jet d’un récit publié ?
Le premier jet d’un récit publié ?

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ANONYME (Abbé Pierre Collet)
Récit des principales circonstances de la maladie de feu Monseigneur le dauphin
s. l. n. d. (1765)
In-8° (230 x 180 mm), 24 pp. dont 19 pp. manuscrites à l’encre brune, feuillets reliés par deux rubans, couverture d’attente

Ce manuscrit, rédigé d’une main très lisible, relate l’agonie et la mort, des suites d’une tuberculose, du dauphin Louis de France (1729-1765). Le narrateur, son confesseur, fait l’éloge de la piété du prince et salue sa tranquillité devant la mort. Il s’agit d’un document particulièrement intéressant dans la mesure où l’historiographie a développé des portraits parfois contrastés de Louis de France : d’abord qualifié de « Prince éclairé », on le décrit aujourd’hui davantage comme un protecteur du clergé et de l’autorité royale. 

S’il existe une version publiée de l’ouvrage, datant de 1766, celle-ci présente quelques différences notables avec notre manuscrit : coupes, ajouts, réajustement de quelques structures de phrases, et surtout un changement de point de vue narratif. En effet, tandis que le manuscrit présente un récit à la 3ème personne (« le confesseur »), le texte publié est rédigé à la première personne. Il semblerait donc qu’il s’agisse d’un premier jet retravaillé en vue de l’édition. 

Le manuscrit est anonyme, mais la version publiée du Récit des principales circonstances est signée par l’abbé Pierre Collet (1693-1770), auteur et théologien lazariste extrêmement prolifique ayant notamment publié de nombreuses vies de saints.

Son confesseur avant de se retirer prie se prince de s’unir à tant de prières et de vœux qui se faisoient dans tout l’étendue du royaume pour obtenir de Dieu ce qui après le salut de son âme intéressoit le plus. Sans doute c’est ma conservation, reprit ce prince, avec cet air aimable qui lui étoit si naturel. Ah ! Monsieur, répondit son confesseur, pourriez-vous en doutter ? Vous seul ignorés combien vous nous êtes cher et nécessaire, alors ce prince après s’être recueilli un moment dit : permettés moy de m’en tenir à demander simplement à Dieu l’accomplissement de sa volonté sur moy, ses pensées sont bien différentes des nôtres.  (p.6)

Ruban défraîchi.

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