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BAUDEAU - Éclaircissements demandés à M. N** [Necker], sur ses Principes économiques, & sur ses projets de législation

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BAUDEAU - Éclaircissements demandés à M. N** [Necker], sur ses Principes économiques, & sur ses projets de législation

First separate edition of this rare and important text

BAUDEAU (Abbé Nicolas)
Éclaircissements demandés à M. N** [Necker], sur ses Principes économiques, & sur ses projets de législation ; au nom des propriétaires fonciers & des cultivateurs françois.
S. l. n. n. (Paris), 1775.
In-8° (200 x 129 mm), x - 306 pp., veau marbré, dos lisse orné, encadrement d’une roulette maigre-gras-maigre, filet sur les coupes, tranches marbrées multicolores (reliure de l’époque).

Cette critique du livre de Necker, De la législation et le commerce des grains, parut en 1775 fut publiée pour la première fois dans le tome V des Nouvelles éphémérides économiques dirigées par l’auteur. Les arguments de la critique physiocratique, adoubée par lui, y sont très finement développés. Beaudeau critique la vision « colbertiste » de Necker qu’il accuse de léser les agriculteurs en faveur de l’industrie, de « maintenir l’ouvrier-paysan dans la misère dans l’unique but de favoriser le commerce de luxe » prônant ainsi le retour à la politique économique de Sully, au développement du commerce intérieur, et à l’activité rurale.

Nicolas Baudeau (1730-vers 1792), issu d’une famille de paysans pauvres fut tout d’abord chanoine régulier de l’abbaye de Chancelade où il enseignait la théologie. Il aurait été appelé à Paris par l’archevêque Christophe de Beaumont à une date sans doute antérieure à 1760. Cette année-là, il présente trois mémoires sur les finances au contrôleur général Bertin. Il fonde les Ephémérides du citoyen à la fin de 1765. Début 1768, le prince Ignace Massalski, évêque de Vilno, qui a apprécié ce qu’il a écrit sur la Pologne, l’invite à le suivre dans son diocèse de Lituanie et le nomme prévôt mitré de Widzniszki. A son retour de Pologne en septembre 1769, il se montre hostile à l’expansionnisme russe et plaide pour les libertés polonaises. Il consacre cependant l’essentiel de ses efforts à défendre les idées physiocratiques contre Linguet, Béardé de l’Abbaye et Galiani (1770). Dès le début du ministère de Turgot, il déploie une grande activité en faveur de la politique de réformes, notamment à propos de la liberté du commerce intérieur des blés, du projet de supprimer les corvées, etc. Il critique l’Éloge de Colbert, de Necker, et son ouvrage sur le commerce des grains. Cependant son zèle indiscret gêne le contrôleur général qui l’écarte de son entourage en l’exilant en province. Baudeau est alors prieur commandataire des Augustins de Saint-Lô. En octobre 1770, Turgot signale son passage à Limoges, en compagnie du marquis de Mirabeau. Après la chute de Turgot, l’école physiocratique se disloque mais Baudeau reste fidèle aux idées de Quesnay. En septembre 1776, après la suppression des Nouvelles Ephémérides où il a notamment critiqué les expédients financiers utilisés par le pouvoir royal pendant la guerre de Sept Ans, il est exilé quelque temps à Riom. Baudeau est un des fondateurs de la Société libre d’émulation de Paris (1776) et membre de l’Académie de Bordeaux. Il s’est suicidé à Paris, probablement en 17921.

Petit manque à la pointe du mors supérieur ; Einaudi, 344 ; Goldsmiths, 11256 ; INED, 276 ; Kress, 7071

1http://dictionnaire-journalistes.gazettes18e.fr/journaliste/041-nicolas-baudeau

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